D'accord pour vos explications sur vos pièces, j'espère pouvoir entendre les futures versions !
Pour ce qui est du futur des langages, on peut au moins affirmer que vu que la tonalité est très limitée (dans le temps et dans l'espace - depuis XVIe siècle en Occident principalement), elle ne durera pas éternellement. Quant à la modalité, c'est effectivement une autre question, puisque la mélodie semble quelque chose d'assez naturel chez la plupart des peuples... On trouve des berceuses partout.
L'important, je suis d'accord avec vous, est de BIEN dire les choses, mais il faut aussi savoir A QUI on les dit, donc savoir que si on utilise un langage tonal, des gens qui, hypothétiquement, découvrirait la pièce dans un futur sans tonalité, ou dans un peuple qui ne connait pas la tonalité, trouverait à priori moins intéressante la pièce tonale (dont la syntaxe est une grande partie) qu'une pièce, disons, spectrale.
Mais ça dépend tellement... Petite anecdote : des paysans suisses, à l'écoute d'une musique classique sur hauts-parleurs, ont qualifié la musique de "musique morte"... parce qu'il n'y avait personne qui la jouait ! Donc on voit que même le médium joue un rôle important, et que tous les jugements de valeur ne sont pas bien utiles.
Désolé de m'étendre (une fois de plus

) mais je veux que vous sachiez que je ne dénigre vraiment pas les musiques tonomodales, simplement qu'il faut les utiliser en pleine conscience de leurs limitations, comme pour tout langage (le français est une belle langue, mais parlez-le à un papou et il n'en comprendra que les contours mélodico-rythmiques

).