A propos de " Beethoven et de la grande forme musicale" : oui je suis absolument d’accord avec vous !

Et j'adhère aussi à votre définition : " la symphonie et l'orchestre sont le terrain de prédilection de l'un, et la poésie intimiste de l'autre " qui finalement caractérise bien Beethoven et Schubert.

Pour ce qui est des vocables précis : " ébauches et esquisses" , le premier conviendrait peut être plus à l'art pictural ?
J'ai l'impression (persistante) que dans le mot esquisse, repose toute l'essence d’une œuvre
( c’est subjectif, je le reconnais ;..
Cependant certaines pièces musicales dénommées esquisses comme celles pour orgue et pédalier de Schumann ou celles de Marcel Dupré sont de vrais bijoux , des ouvrages parfaitement accomplis
(cela ne prouve rien évidemment !)


Pour en revenir à Schubert et Beethoven, oui il serait bien entendu vain et totalement déplacé de les comparer tous deux, comme vous je les considère comme aussi importants, on ne peut ignorer l'un ou l'autre de ces deux géants de la musique dite classique et pré-romantique.
Seulement, j'insiste un peu dans les Sonates pour piano de Schubert, une lecture attentive, fait bien ressentir la recherche soutenue d'une écriture originale, d'une forme nouvelle...il y a beaucoup de fantaisie dans ces pièces là, voire quelques innovations... il faudrait prendre le temps d'argumenter avec des exemples précis.

Pour ce qui est du sentiment de " JOIE " ( premier sujet de ce fil ) il est nettement plus présent chez Beethoven, oui Schubert est un mélancolique (de génie) :

pour mémoire son Trio Mi b majeur op.100

www.dailymotion.com/video/x2rgg9_schuber...l-majeur-op-10_music
et sa sonate « Arpeggione»

www.dailymotion.com/video/xvktm_schubert...peggione-d-821_music

avec la partition :



- On entend ici un violoncelle, l'Arpeggione instrument cousin du Cello, possède six cordes, est un instrument "rare" pour qui les compositeurs contemporains se mettent à écrire beaucoup semble t-il.