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écriture des partitions orchestrales
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SUJET: écriture des partitions orchestrales

écriture des partitions orchestrales il y a 12 ans, 3 mois #1305

  • bricas
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Ecriture des partitions orchestrales

Sous peu, j’ai l’intention de mettre en ligne un « Diptyque » pour orchestre dont le premier mouvement est tonal, à la différence du second qui ne l’est pas. Pour cette pièce, la partition sera fournie, mais je souhaite au préalable avoir quelques éclaircissements concernant l’écriture de la partition, car je ne me souviens pas bien de ce qui avait été dit à ce sujet en classe de composition.


1.pour le mouvement qui n’est pas tonal, l’armature de la clé reste vierge, mais reste la question de la partition en UT. Si je comprends bien cette présentation est effectuée en « notes réelles », y compris pour les instruments transpositeurs, c.a.d. que la clarinette en sib par exemple n’est pas écrite un ton au-dessus du son réel. Mais en est-il de même pour les instruments écrits habituellement à la quinte supérieure (cor anglais en fa, cor en fa) ? Quant aux instruments écrits habituellement à l’octave supérieure ou inférieure, je suppose que rien n’est changé…

En ce qui concerne le choix des altérations dans une partition non tonale, je me souviens essentiellement du conseil d’observer la meilleure lisibilité… En est-il bien ainsi ?


2.pour le mouvement tonal, il convient bien entendu de placer l’armature à la clé correspondant au ton principal. Les instruments transpositeurs comme la clarinette ou le cor anglais ont leur propre armature correspondant aux sons écrits. Par contre, je constate qu’en général on ne place pas d’armature pour les cors et trompettes alors que les trombones et tubas en ont. J’en ignore la raison.

Dans le cas de la présentation en UT d’une partition tonale, je pense que les instruments transpositeurs mentionnées plus haut sont écrits en « notes réelles » et dans ces conditions l’armature à la clé n’est pas différente de celle des instruments non transpositeurs. Est-ce bien ainsi ?

Merci d’avance pour vos commentaires et rectifications éventuelles…et pour d’éventuels compléments d’information.

---Re: écriture des partitions orchestrales il y a 12 ans, 3 mois #1307

  • nicolasmarty
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Bonjour,

Ce sont des questions bien compliquées pour lesquelles je n'aurais pas forcément plus de réponse que de vous dire d'indiquer votre règle au début de la partition pour chaque instrument.

Seule votre question concernant les altérations me parle : observer la meilleure lisibilité, oui, mais pas uniquement : j'en avais parlé ailleurs, suivant les instruments, un si bémol et un la dièse ne sont pas la même note, le cas le plus flagrant étant celui du violoniste qui jouera le la dièse plus aigu que le si bémol (parce que ce sont les "vraies" notes qui sont ainsi). Mis à part ça, vous pouvez prendre en compte les facteurs psychologiques qui veulent effectivement que les dièses montent et que les bémols descendent, avec tout ce que cela entraîne...

---Re: écriture des partitions orchestrales il y a 12 ans, 3 mois #1308

Bonjour Bricas,

J'ai écrit par le passé des musiques directement comme elles doivent être lues par les interprètes et donc par exemple un ton plus haut pour les instruments en si bémol. Il s'agit de tout un exercice bien entendu. Maintenant je compose en do concert et donc sans transposition en gardant toujours pas très loin un fichier qui m'indique les registres et tessitures des instruments utilisés en cas d'oubli. C'est ainsi beaucoup plus simple à lire puisque les notes lues sur la partition donnent le vrai son, et non le son un ton, une tierce ou une quinte plus bas etc.

Il est vrai aussi comme c'est peut-être votre cas, que mon logiciel éditeur peut ensuite écrire la partition transposée en un seul clic, ce que je ferais avant de remettre la dite partition aux interprètes.

En ce qui concerne le choix des altérations dans une partition non tonale, je me souviens essentiellement du conseil d’observer la meilleure lisibilité… En est-il bien ainsi ?


C'est bien ainsi mais dit comme cela, c'est trop vague. Généralement si le passage que vous écrivez est ascendant, j'aurais tendance à inscrire des dièses et à l'inverse, des bémols pour les passages descendants, à supposer bien sûr que vous ayez besoin d'altérations. Mais il y a aussi une manière de «cas par cas» : si vous voyez devant vous un passage qui serait une «salade» bourrée de dièses et de bémols, vous devrez songer au fait que cela risque d'être assez agaçant pour les interprètes et alors et dans un tel cas, faire le choix d'une altération préférée pour un tel passage, et donc choisir soit seulement des dièses ou des bémols.

pour le mouvement tonal, il convient bien entendu de placer l’armature à la clé correspondant au ton principal. Les instruments transpositeurs comme la clarinette ou le cor anglais ont leur propre armature correspondant aux sons écrits. Par contre, je constate qu’en général on ne place pas d’armature pour les cors et trompettes alors que les trombones et tubas en ont. J’en ignore la raison.


Incompréhensible! Quelque chose ne marche pas ici (?) J'ai beau vous relire, je n'ai jamais vu ça. Concernant le trombone en passant, l'instrument est écrit en note réelle. Un exemple de partition illustrant ce que vous écrivez ici serait bienvenu. J'ai toutefois observé un manque de précision dans l'écriture des tubas et sousaphone (soubassophone) : parfois l’instrument utilisé est en mi bémol, parfois en si bémol et la partition est écrite elle en do concert. Ce dernier cas indique tout simplement à mon avis que l'éditeur ne sait pas quel décision il peut prendre...

a+

---Re: écriture des partitions orchestrales il y a 12 ans, 3 mois #1309

  • bricas
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  • Message: 293
Bonjour François,

Merci pour votre réponse! En ce qui concerne l’armature à la clé du Cor et de la Trompette dans les partitions tonales traditionnelles, je vous confirme qu’elle reste vierge et ce quel que soit le ton principal. Je peux vous citer bien des partitions, par exemple : Tschaikowsky 6° Symphonie, Mahler 1° symphonie, Debussy Nocturnes, La Mer, - Ravel Daphnis et Chloé etc etc. Sans doute y a-t-il une raison à cela, mais je n’en ferai pas une maladie si je ne la connais pas….

---Re: écriture des partitions orchestrales il y a 12 ans, 3 mois #1310

J'en fais moi une petite maladie... mais bon.

Pour l'emploi des altérations j'ajouterais aussi cette nuance: interprétant un passage en dièse, j'ai vraiment une impression d'ascendance et de descendance s'il s'agit de passage en bémols... disons que c'est «psychologique». Un passage descendant écrit avec plein de dièses me paraît antinomique...

---Re: écriture des partitions orchestrales il y a 12 ans, 3 mois #1312

  • nicolasmarty
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  • Message: 356
Ces impressions sont à priori dues aux habitudes tonales : une note bémolisée ne monte pas par la suite, une note diésée ne descend pas. Ca vient aussi du fait que, comme je le disais plus haut, ce genre d'habitude fait que les cordistes auront tendance à remonter les dièses (quitte même à dépasser la note diésée juste) et à abaisser les bémols. D'où d'ailleurs la question de savoir comment on nomme les notes du mode octotonique / diminué.

Mais c'est déjà supposer que la métaphore haut/aigu, bas/grave est acquise, et ça n'est pas forcément le cas pour tout le monde (c'est l'objet d'une bonne partie d'un chapitre de mon mémoire, mais sauf requête contraire, je ne développerai pas).

Ca m'étonne aussi, ce que vous dites sur les armures. Si vous en trouvez une explication quelque part, je suis preneur.
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