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SUJET: Nothing

Nothing il y a 12 ans #723

  • nicolasmarty
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  • Message: 356
ou "Ce qui se passe dans l'esprit d'un faucon mordoré abrité du froid un jour d'hiver particulièrement enneigé"...
Bonne écoute.

Fichier attaché:

Nom du fichier: 01.Nothing.mp3
Taille du ficher: 6,009 KB


(erreur de ma part... ce n'est pas vraiment de la mélodie ou de l'opéra...)
Dernière édition: il y a 12 ans par nicolasmarty.

---Re: Nothing il y a 11 ans, 7 mois #1261

  • JLF
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Musique d'atmosphère, pas très originale dans le style, mais agréable à écouter. Le mariage guitare et piano est bienvenu.

---Re: Nothing il y a 11 ans, 7 mois #1289

  • ermier
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  • Message: 65
Sans doute un peu sévères les commentaires précédents.Cette pièce est davantage destinée à accompagner ds images d'où ce sentiment de relative monotonie sur cette seule écoute. D'ailleurs, l'ostinato est toujours un procédé très efficace dans la musique de film (M Oldfied dans l'exorciste, certains themes de B Hermann)Et celui de Nicolas s'inscrit dans cette esthetique. Seulement, sur le plan de la musique pure, il faut un moment donné créer un contraste et peut-être c'est ce que l'on attend ici (acclération de tempo, crescendo puis descr. etc...)Voir par ex"La question sans réponse" de Ives que connait bien Nicolas.Cela dit j'apprécie cette pièce et ces tentatives de composer dans des styles différents.

Eric

---Re: Nothing il y a 11 ans, 6 mois #1380

  • rinaldi
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  • Message: 397
Bonjour,

L'horizontalité déclarée de cette oeuvre, soutenue par un son pédale permanent, ouvre d'emblée sur une atmosphère minimaliste d'où se détachent des motifs pianistiques qui font l'effet de gouttelletes d'eau tombant éparses sur un paysage désolé, la guitare chantant au loin une mélodie aux accents parfois pathétiques, le tout avec une froideur qui m'a fait penser à l'esthétique de certains albums de pop synthétique / symphonique des années 1970 ("Echoes" de l'album "Meddle" des Pink Floyd,ou encore le tout début d'"Equinoxe" de J-M.Jarre par exemple).

L'absence de rupture, regrettée par Eric, ne me gêne pas. Elle ne me semble pas indispensable si l'on ne cherche pas à établir des rapports structuralistes mais, au contraire, à réduire ses moyens d'expression à quelques touches et procédés répétitifs, mais ici quand-même évolutifs. C'est pourquoi, derrière la première impression de statisme, on parvient à percevoir un mouvement, ou plutôt une sorte de déplacement progressif des sensations de l'auditeur vers une absorption plus complète de l'environnement créé par le compositeur, un peu comme ces grands formats de la peinture minimaliste américaine des années 1960-1980, dans lesquels le regard du spectateur (du "regardeur" comme disait Duchamp) se sent progressivement happé.

Amitiés,

Y.R.
Oeuvres en écoute directe sur www.rinaldi-musica.fr
Dernière édition: il y a 11 ans, 6 mois par rinaldi.
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