Orienter un débat sur le qualificatif de "musique" c'est mal cibler le sujet.
Le CNRTL donne les définitions suivantes du mot musique:
I. − A. − Combinaison harmonieuse ou expressive de sons.
2. Art de s'exprimer par les sons suivant des règles variables selon les époques et les civilisations
3. Musique + déterm. (adj. caractérisant ou compl. déterminatif).Type de combinaisons de sons caractérisé du point de vue technique ou culturel.
... et l'article expose divers déterminatifs possibles.
Dans ma présentation j'expose clairement les déterminatifs: expirimentale et algorithmique. Et si je compare avec la musique savante basée sur l'harmonie tonale afin savoir si ma musique mérite l'appellation de musique. La réponse en est fort simple : L'harmonie tonale instrumentale est basé sur la note en tant que particule élémentaire. Conséquemment, pour l'auditeur le point de référence est le jeu des notes.
Depuis l'avènement de l'ordinateur on peut facilement dépasser le niveau de la note en tant que particule élémentaire. Le problème pour l'auditeur habitué à écouter le jeu de quelques notes devient incommensurable. Il est tout à fait normal qu'un auditeur éprouve de la difficulté à cerner la complexité de la musique savante contemporaine.
La partition de la pièce présentée ici fait 84 pages dans les règles de l'art. Les principes d'harmonie en jeu sont basés sur une multitude de théories des plus complexes concernant la mécanique classique et la mécanique quantique. Personnellement, je n'ai aucune difficulté à justifier ma musique au sein de la musique savante. Néanmoins, je comprends très bien les difficultés que celà engendrent à l'écoute et à l'analyse sérieuse.
Comment! Pas de chat dans ma composition!? Mais si! C'est même un chat célèbre. C'est le chat de Schrödinger.