Merci à tous pour vos écoutes.
Nicolas, certains n'aiment vraiment pas en effet les sons un peu aigus (ici c'est 4000 Hz, donc c'est encore loin des limites de l'audible dans l'aigu). Mon expérience sur ça : on a tendance à se crisper les muscles qui entourent les oreilles en entendant des sons qui nous paraissent agressifs ou gênants. En relâchant ces muscles, ça a généralement pour moi l'effet de me faire me rendre compte que je me provoquais la gêne tout seul, et qu'elle ne venait pas du son. Peut-être est-ce la même chose pour toi, à voir.
ermier, en effet, les sons d'oiseaux peuvent être un peu marqués, c'est le risque à chaque fois qu'on fait du field recording... c'est la faute à Nature et Découvertes, ça
Yves, à vrai dire il n'y a (mis à part les sons d'oiseaux et de grillons) que de la synthèse numérique additive, faite de bonnes vieilles sinusoïdes. Même le son bruité à la fin n'est composé que de sinusoïdes (qui bougent tellement vite dans l'espace spectral que ça produit en effet du bruit). La démarche n'était pas du tout au pastiche, mais ça peut effectivement être pris comme ça. La démarche minimaliste et expérimentale était plus évidente dans la version solo de Ototo (sans la nature

)
Robert, bienvenue ici ! En effet, c'est lié au concept d'i-son (bien qu'une discussion avec Bayle m'a fait me rendre compte de la distance entre son concept et l'idée que j'en avais) mais pour ma part, je serai plutôt porté vers l'étude d'appréhensions du temps et de l'espace. Peut-être en effet la pièce parait-elle longue. C'est que mis à part le processus quasi-linéaire (qui doit être évident dès les deux premières minutes) il n'y a pas de développement). C'est étonnant que vous opposiez ça à la culture américaine, quand on voit les productions des expérimentaux des Etats-Unis (LaMonte Young le premier ^^).
Du reste, le côté "atonal" me parait encore moins pertinent ici qu'ailleurs. Ca n'est même plus forcément de la musique (même pour moi qui en est quand même une définition très ouverte), mais de l
a musique acousmatique (en tant qu'art sonore spatial plus proche du cinéma expérimental que de la musique - et ça se sent dans l'absence de développement des matériaux autre que l'espace spectral, je pense).
Merci