Bonjour François,
Merci de ton écoute.
Je pense plutôt que c'est ton subconscient qui te joue des tours et qui attache ta perception à un tel détail (modal plutôt que tonal, d'ailleurs, je pense), puisque ma seule préoccupation pour cette pièce était de jouer sur les natures d'énergie (morphologique et de montage).
La musique acousmatique n'exclut pas les hauteurs, mais les relativise

. Elles deviennent là une variable parmi d'autres, la granularité faisant le lien entre plusieurs sons, par exemple.
Le fait que cette note prenne une grande place vient simplement de ce que l'enregistrement de ma voix et celui de mon patch Max réalisé pour l'occasion tenaient tous deux sensiblement la même note, je l'ai donc utilisé comme un pont entre les deux sons de morphologie assez similaire et pourtant très différente du fait que l'une est une voix et l'autre non !
Pour les cours, les professeurs écoutent et commentent sur la qualité générale de l'artisanat (présence ou non de "clics" de montage, qualité des prises de son, etc.) puis sur le respect de la consigne. Pour cet exercice, un professeur a complètement adhéré et l'autre a cherché à vérifier que j'avais bien compris qu'il s'agissait de moduler les paramètres énergie et vitesse (il trouvait que la vitesse était trop constante).
Si un jour tu passes par Bordeaux, j'imagine que les profs ne verraient pas d'inconvénient à ce que tu assistes à un cours !