Petite pièce composée au début des années 80 et jouée au synthé Roland (sons Piano Electrique - JUNO II ).
C'est un entremêlement de moments calmes, doux voire énigmatiques avec des périodes de brutalité, de combats sonores et de déferlement de thèmes anarchiques que nous suggèrent les comportements contrastés de l'âme humaine ........


Partition égarée

Minou, descends du clavier, tout de suite !

Non, je plaisante...

Plus sérieusement, s'il y a bien une alternance de moments tendus et de passages plus apaisés, l'ensemble n'est décliné que par des alternances assez monotones main gauche/main droite sans vraies structures rythmiques et des montagnes russes composées des mêmes gammes ascendantes puis descendantes, qui sont trop prévisibles, ce qui fait que même la connotation obligatoire d'improvisation libre qui s'impose à l'auditeur ne lui apporte pas la fraîcheur spontanée que peut conférer habituellement ce genre d'exercice

Il est vrai que le son du synthé préhistorique vous dessert pas mal, mais malheureusement, à défaut de partition, il est plus ou moins condamné à rester figé dans cet état...

Effectivement, le son du synthé n'aide pas au contraste voulu... lequel me semble être une transposition un peu trop littérale de sentiments et d'expérience, dont la musicalité laisse à désirer : on se trouve dans une écoute très "technologique", ou plutôt technique (on voit très bien la main du pianiste qui tape plusieurs touches proches).

Mais peut-être que de plus grands contrastes (de timbres, de nuances, de tessiture) et leur intégration dans un système (ouvert bien sûr, ne soyons pas fascistes), permettraient un meilleur résultat musical.

Une blague j'espère....

nicolasmarty écrit:

Attention malgré tout aux adjectifs "connotés"...

Chris écrit: