Rires...
Cher Marty,
Les tubistes ne sont pas trop habitués à se mesurer à une telle écriture qui est plutôt pianistique en passant, voire pour les cordes. Au temps où tu n'étais pas même une intention dans le regard de tes futurs parents qui n'étaient peut-être pas nés (?) je m'amusais à jouer au tuba des passages très rapides de la symphonie Jupiter de Mozart. Avec des pistons bien huilés et des doigts très agiles, c'est jouable, mais, pas trop
nécessaire: l'effet que cela donne ne mérite pas nécessairement les efforts un peu surhumains que tu demandes, cher Paganini du tuba...
Il y a une forte récurrence des silences qui accompagnent un motif très récurrent tout le long de ta pièce. Je ne suis pas très friand des
retours et encore retours de motifs mélodiques...et pour les silences à caractère un peu méditatif... il faut prendre garde de ne pas exagérer en nombre: c'est la rareté des bijoux de la fiancée qui fait son charme. Consulte ta copine à ce sujet (je rigole!).
Mais j'aime beaucoup les grands coups de palette sonores ces grands sons et rythmes bien étirés, grands coups de couleurs bien léchées sans rythme trop découpé: ex. mesures 6 et suivantes, mesure 8 et suivantes.
Très intéressant! Voilà une écriture que je vais exploiter en essayant de ne pas trop écraser la fiancée avec cela.
Quelques questions et observation:
Est-ce que la partition est rigoureusement ce que l'on entend? Je n'entends pas l'effet cumulatif des instruments à la mesure 21.
Suggestion: inscrit la date de ta compo sur la partition afin de bien situer dans le temps tes erreurs de jeunesse pour quand tu sera vieux.
Je plaisante bien sûr...mais il reste que c'est très pratique de dater ses productions.
a+