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Les Litanies de Satan
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SUJET: Les Litanies de Satan

Re: Les Litanies de Satan il y a 12 ans, 2 mois #245

  • nicolasmarty
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J'utilise la banque d'East West Orchestra (c'est cher... mais ça vaut le coup). Sauf qu'ici j'ai effectivement poussé la réverb trop loin (et la flemmardise aussi, en laissant les violons disparaître parfois derrière les autres instruments et en ne travaillant effectivement pas sur le souffle de la flûte - lors des répétitions de la première partie, le flûtiste s'en chargeait très bien ! ).
Musicalement.

Re: Les Litanies de Satan il y a 12 ans, 2 mois #246

  • Chris
  • ( Visiteur )
Pour relativiser ces questions récurrentes sur l'utilisation du souffle, je cite ci-dessous un article que j'avais écrit à propos des techniques instrumentales et vocales tibétaines, pour tenter d'expliquer que le fait de "caler" l'émission du son sur une respiration "naturelle" obligée, n'est pas une règle incontournable, et que les musiques tibétaines ne se privent pas d'utiliser des techniques d'émission du son en continu, aussi bien en musique vocale qu'en musique pour instruments à vent (cuivres inclus)

Je me cite :

Concernant ce troisième mouvement [Tibetan Spirit], et notamment son « faux-bourdon », je précise que je n'ai jamais eu l'intention de m'en dispenser : l'écriture s'étant faite en deux temps, j'ai pu l'entendre au départ sans cette basse, et ce n'était pas du tout ce que je recherchais comme impression

Le but recherché in fine (et imparfaitement atteint, je le concède volontiers) était d'évoquer la structure de la musique traditionnelle tibétaine, dans laquelle le son harmonique grave est continu autant que possible (soit par la technique du souffle continu pour les instruments de petite taille, soit par le dédoublement des pupitres pour les trompes où le souffle continu n'est évidemment pas possible)

Dès que la trompe 1 commence à s'époumoner, la trompe 2 doit entrer en jeu, etc ... La différence avec un bourdon de cornemuse, par exemple, est que l'émission du son n'est pas linéaire, mais que la courbe en est plutôt légèrement sinusoïdale au moment des transitions, du fait que la hauteur stable du son de l'instrument relayeur est progressive sur les attaques, et que le nouveau tenuto n'est vraiment acquis empiriquement qu'au bout d'un court délai, sans même parler de la position spatiale distincte des deux protagonistes

Comme je ne voulais pas non plus d'une basse tonitruante, cet effet sinusoïdal est très discret, mais en y prêtant un peu attention, il reste perceptible

Certains de ces éléments ont été tirés d'un site consacré à la musique tibétaine, déjà cité dans un post antérieur :


gazette.ditaime.com/article/17.html

Tout cela pour nous rappeler (au cas où nous aurions parfois tendance à l'oublier), et en toute modestie que notre musique "occidentale" n'est qu'une des variétés "locales" du fait musical envisagé dès lors dans une acception plus générale, tout comme dans notre univers sonore ainsi relativisé, la "tonalité" n'est qu'une manière parmi beaucoup d'autres de composer de la musique...

Résumé : que la flûte joue en continu, ou que le violon informatisé se mette à ressembler à une "vielle à roue", n'est pas en soi un élément essentiel de l'appréciation de la valeur expressive fondamentale d'une composition, mais plutôt la perception de la position effective d'une pièce donnée par rapport à une certaine convention que l'on accepte ou non, une sorte de calligraphie subalterne...
Dernière édition: il y a 12 ans, 2 mois par . Raison: Correction typographique

Re: Les Litanies de Satan il y a 12 ans, 2 mois #256

  • scalare2010
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  • Message: 235
Très agréable d'écoute. Harmonie rafraîchissante. Je ne suis pas tellement «référencialiste» en passant: peu sensible aux références à quoi que ce soit si je compose ni à celles qu'on me propose.

J'écoute la musique «en soi».

La lenteur? La longueur? Bon ça ne me dérange pas.

Il y a bien de ces trucs qui vont vite et dont le contenu intéressant est inversement proportionnel à la vitesse...

Je ne voudrais pas trop contredire mes collègues ici mais bon, la lenteur, la longueur, ne me dérangent pas du tout.

Re: Les Litanies de Satan il y a 12 ans #524

  • JL-PERU
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  • Message: 102
De la musique vocale sans voix c'est toujours difficile à défendre! .... j'aurais préféré l'entendre avec des Aaaaaah et Ooooooh
de voix virtuelles !!!........ Et cette musique relativement agréable et douce me fait plutôt penser à des Litanies de la Vierge Marie plutôt qu'à Satan ... mais c'est les paroles qui rétablissent l'équilibre! .... alors pourquoi les cacher? .....
Toutes les compositions en ligne de JEAN-LOUIS PERU en fichiers audios mp3 à écouter sur jlpe-music.perso.sfr.fr

Re: Les Litanies de Satan il y a 12 ans #527

  • nicolasmarty
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  • Message: 356
Comme j'ai dit au début, les paroles sont de Baudelaire, mais les mettre ici aurait détourné l'attention du plus important : le son ! (c'est la même raison pour laquelle je n'ai pas mis des pas beaux "ah" et "oh" sans articulation, et plutôt des violons un peu mieux gérés).
et pourquoi satan ne pourrait-il pas avoir de douces litanies ? c'est une autre conception de lui, certes, mais pas forcément fausse, si ?

Re: Les Litanies de Satan il y a 12 ans #529

En tout cas, si j'étais Satan la première chose que je ferais c'est de m'organiser pour ne pas en avoir l'apparence...

CHRIS
J'ai eu du mal...
Franchement, c'est très, très long : "langweilig" comme on dit chez moi (ennuyeux)


En tout cas cette compo a le mérite par sa longueur de ne pas être une de ces «compositionnettes» minute, chose qui me dérange beaucoup plus.

CHRIS again
Plusieurs bons coups de timbales de haydn entre autre visaient les dormeurs...


Effectivement vers 6:52 on entend une cadence presque parfaite toute classique. Nicolas avait besoin de la visite du vielle dame qui jure peut-être un peu dans le décor. À partir de ce moment on croirait presque qu'il s'agit d'une autre pièce débutant après la visite de la vieille dame à cadence.

Je ne pige pas votre choix d'accords au piano entre 8:25 et 8:47. Il me semble que quelques accords de quinte diminuée et même une harmonie par seconde aurait ajouté au discours.
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