Concert Brésil-France / France-Brésil

 

 

Voici un concert proposé par l'association "Musique hors champs" dont la pertinence est de mettre en lumière un aspect la francophonie Brésilienne. 

Francophonie musicale donc, qui s'exprime à travers des mélodies pour voix et piano écrites par des compositeurs brésiliens du XX siècle à partir de textes de poètes français. 
Francophonie qui s'exprime non seulement à travers le respect de la prosodie mais dans sa capacité en traduire musicalement les sous-textes.
Des mélodies écrites par des compositeurs brésiliens sur des textes portugais également proposées souligneront toutes les diversités stylistiques de sa musique vocale savante sachant jongler habilement entre anachronisme et modernité.
 Ce parcours vocal sera émaillé par deux œuvres instrumentales ; la petite suite de Heitor Villa Lobos et une pièce pour piano de Chiquinha Gonzada, première compositrice et cheffe d'orchestre brésilienne.
 
  • Marcelo Mori - Ténor
  • Pierre-Henri Ageorges - Baryton
  • Jean-Paul Vilain - Clarinette
  • Stéphanie Aliotti - Violoncelle
  • Jean-Michel Gourlain - Piano
  • Moyuru Maeda - Piano
 
 Samedi 19 novembre 2022
 
19h00
 
Temple de Port Royal 
 
18, boulevard Arago - 75013 PARIS
 
 
 Entré libre - Libre participation aux frais
 
 
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Programme  

 

Léon Cogniet : la représentation de la terreur absolue

https://www.facebook.com/Yves.Guerrini.IAD.FRANCE/posts/125748523548448 

Le Salon de 1824 consacra officiellement le mouvement Romantique en peinture avec notamment Géricault et les Massacres de Scio de Delacroix. Un tableau fit également sensation, c'est Le Massacre des Innocents de Léon Cogniet (1794-1880), grande toile de 2,61m X 2,28m aujourd'hui conservée au Musée des Beaux Arts de Rennes.

Léon Cogniet, Le Massacre des Innocents, 1824, Rennes, Musée des Beaux Arts

Ce peintre, auteur du célèbre portrait de Champollion, est aujourd'hui moins connu que de son vivant. Mais il a légué ce chef-d'oeuvre d'émotion et de modernité à la postérité. Habituellement (sauf chez la toile de Poussin de 1625 du Musée Condé de Chantilly), l'épisode de l'Évangile de Saint-Matthieu du Massacre des Innocents, faisait l'objet de compositions tumultueuses mêlant des mères désespérées tentant d'arrêter des soldats en furie en train d'assassiner les enfants de moins de 2 ans nés à Bethléem, exécutant l'ordre funeste du roi Hérode. C'était l'occasion pour les peintres de faire la démonstration de leur virtuosité, comme le prouve la toile de Rubens de 1638.

Pierre-Paul Rubens, Le massacre des Innocents, 1638, Munich, Alte Pinacotek.


Guido Reni, Le massacre des Innocents, 1611, Bologne, Pinacothèque Nationale


Nicolas Poussin, Le massacre des innocents, 1625 ou 1629, Chantilly, Musée Condé.

Même si le tableau de Guido Reni de 1611 demeure le plus réussi esthétiquement parlant, et celui de Poussin le plus universellement terrible, avec cette mère poussant "le plus beau cri de l'histoire de la peinture", selon les mots du grand peintre anglais Francis Bacon, l'oeuvre de Léon Cogniet nous met face à l'image de la terreur absolue, celle d'une mère qui vient de se réfugier à l'ombre d'un passage en ruine, tout près d'un escalier et empêchant son enfant de crier, tout en le serrant contre elle. Certes la pose de cette femme est quelque peu "travaillée", dans un savant raccourci académique, mais le spectateur est immanquablement attiré par ce regard terrible qui l'interpelle, d'autant que Cogniet fige le récit de son tableau à un moment de suspense insoutenable : le soldat qui dévale l'escalier de gauche, poursuivant une autre mère, va-t-il découvrir cette femme terrorisée, tapie dans l'ombre ?

Rarement, un peintre n'était parvenu, avant Cogniet, à un tel degré de tension narrative et cela uniquement à travers le regard terrorisé de cette mère, regard qui interpelle notre conscience et qui symbolise la terreur absolue. Comme Poussin, deux siècle avant lui, Cogniet atteint l'universel avec cette oeuvre, en individualisant le drame, permettant à tout un chacun de s'identifier à cette mère confrontée au plus abject des meurtres, celui de son enfant.

Léon Cogniet, portrait de Jean-François Champollion, 1831, Paris, Musée du Louvre

Léon Cogniet, Autoportrait, 1818, Orléans Musée des Beaux Arts

 

Concert de musique brésilienne le 22 mai 2022 à Paris

Concert de musique brésilienne classique
 
du XXème siècle
 
 
Dimanche 22 Mai 2022
 
16h30
 
Au Regard du Cygne 
 
210, rue de Belleville
 
75020 Paris
 
Libre participation aux Frais
 
 
Musiques d'Heitor Villa Lobos, Arthur Napoleon, Francesco Mignone, 
 
Achille Picchi, Radamès Gnatalli
 
 
 
Pierre-Henri Ageorges : ténor
 
Olivier Tarpent : violoncelle
 
Laurent Cabanel, Jean-Michel Gourlain et Moyuru Maeda : piano 
 

Mélodies et musique de chambre de Lachaux, Liszt, Viardot, Vierne

Concert de mélodies et de musique de chambre :

LACHAUX, LISZT, VIARDOT et VIERNE

 

Samedi 20 novembre 2021

17 heures

Église Réformée Paris - Luxembourg

58, rue Madame - 75006 PARIS

 

Entrée libre - Libre participation aux frais

Réservation obligatoire : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

 

Voici un programme de concert qui propose de la musique de chambre pour violoncelle et piano rarement entendue d'un romantisme tardif du compositeur français Louis Vierne et du hongrois Franz Liszt. Ces deux compositeurs seront encadrés par des mélodies écrites par Pauline Viardot et Jeanne Lachaux. Si Pauline Viardot célèbre cantatrice que Liszt, lui-même avait destinée à une carrière de pianiste concertiste a su faire évoluer par ses compositions le style de la romance vers celui plus sophistiqué de la mélodie, celles écrites par jeanne Lachaux démontrent qu'avec un réel talent et dans un souci d'authenticité on peut encore utiliser un langage traditionnel sans pour autant sembler anachronique musicalement.

Concert Marguerite CANAL du 05 juin 2021 à PARIS


SAMEDI 05 JUIN 2020

18H30 - 20H30

 

CONCERT MARGUERITE CANAL

(1890-1978)

 

 

ÉGLISE RÉFORMÉE PARIS LUXEMBOURG

58, RUE MADAME - 75006 PARIS


RÉSERVATION OBLIGATOIRE

 

ADELA FARCAS : VIOLON

PIERRE-HENRI AGEORGES : CHANT

LAURENT CABANELMOYURU MAEDA : PIANO 

 

Le musicologue Mario Facchinetti disait d'elle en 1956 : « Marguerite Canal est une compositrice inspirée qui garde à la mélodie française le style de Fauré, Debussy et Duparc, style qui est sobre, noble et pur. »

Compositrice, cheffe d'orchestre et enseignante, Marguerite CANAL fut en 1919 la 2ème femme à recevoir le Premier grand Prix de Rome en composition musicale, à l’unanimité, avec les félicitations de Camille Saint-Saëns. 

 Elle fut également la 1ère femme à diriger un orchestre, en 1917, en l'occurrence celui de l'Union des femmes professeurs et compositeurs de musique (UFPC), lors de plusieurs concerts à Paris, au Trocadéro7 puis au Palais de Glace.

Le concert du 05 juin prochain vous propose de redécouvrir cette compositrice trop longtemps ignorée.

 

Au programme : musique de chambre et mélodies

 

Avec


ADELA FARCAS : VIOLON
PIERRE-HENRI AGEORGES : CHANT
LAURENT CABANEL, MOYURU MAEDA : PIANO

 

SAMEDI 05 JUIN 2020

 

18H30 - 20H30

RÉSERVATION OBLIGATOIRE