La chaîne musicale Muzzik a diffusé il y a quelques années un documentaire captivant intitulé Schumann's Lost Romance, imaginé par l'un des plus grands violoncellistes de notre temps, Steven ISSERLIS.
Tout au long du film, dirigé par Steve Ruggi, le virtuose et Sherlock Holmes Steven Isserlis mène l’enquête auprès d’ historiens et de musicologues, nous conduisant vers des contrées jadis fréquentées par Clara et Robert Schumann. Interrogeant les lieux comme les personnes Steven Isserlis tente de percer le mystère de ces vies tourmentées.
Quel est le but de ce récit musical ? Nous faire douter de la véracité d'un amour mythique, celui
de « Robert et Clara » ? Non, pas seulement, car l'enjeu de cette fiction est bien plus de nous faire aimer un compositeur et une musique de toute beauté, et plus accessoirement de nous associer à la recherche de précieux manuscrits , depuis longtemps perdus, les fameuses sonates pour violoncelle, pressenties comme le sommet de l'art Schumannien. Ont-elles été volontairement cachées ou même détruites ? Et pour quelles raisons ? Ce documentaire original et audacieux tente d'y répondre, il alterne les scènes de la vie d’autrefois « au temps de Schumann » avec celles de notre siècle. Les nombreuses séquences musicales assurées par Isserlis, Eisenbach et plusieurs autres grands interprètes en font un document musical exceptionnel.
En attendant une rediffusion éventuelle, peut-être par la chaîne musicale Mezzo, ou la parution prochaine d’un dvd musical, sous-titré en toutes langues, voici la première partie de ce documentaire (durée:14 mn) :
(Les trois séquences* suivantes n° 2, 3 et 4, sont accessibles ici :
Schumann's Lost Romance part 2 - Schumann's Lost Romacne part 3 -
et Schumnann's Lost Romance part 4 )
The Schumann ‘s Lost Romance - part 1
Masterclass dirigée par Steven Isserlis
Steven Isserlis interprète le concerto op 129 pour violoncelle de Schumann
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Steven Isserlis,soliste; Christoph Eschenbach, conductor; Deutsche Kammerphilharmonie Bremen.
* N.B. : le documentaire en anglais présenté ici, n'est pas sous-titré en français, mais la diction claire de tous les protagonistes le rend tout à fait compréhensible, sans compter que la musique de Schumann à elle seule mérite qu'on lui prête une oreille attentive.