Pour illustrer ma réponse faite à Ermier pour sa composition au sujet de l'utilisation du "silence" je remet à l'écoute cette pièce qui figurait déjà sur l'ancien site...Bonne écoute...
www.soundclick.com/player/single_player....gid=9207548&q=hi

Très calme, cette pièce. Très monodique. Pas de discours chargé en quoi que ce soit. Très simple. C'est bien.

Cependant, je ne trouve pas que l'utilisation du silence y soit particulièrement marquante. Les quelques passages qui sont probablement marqués par des silences sur la partition ne sont pas réellement silencieux dans la pièce, vu qu'il y a la réverbération qui dure assez longtemps. Le plus long silence réel durerait donc, peut-être, une demi-seconde.
En revanche, l'écriture très simple et large donne effectivement cette impression de silence, même alors que certains ostinato restent présents. C'est peut-être ça que vous vouliez dire par silence ?

Merci Nicolas pour ton écoute et ton commentaire...Il est vrai qu'il y a peu de silences au sens strict du terme, puisqu'il y a une réverberation, mais cette musique me donne tout de même la sensation d'une musique baignée de silence (peut-être justement, grâce à cette réverb que l'on peut entendre très longtemps)

Effectivement je suis assez d'accord sur la comparaison -modeste- de nos pièces (quatuor Nostalgia). Nos débuts de composition reprennent une idée musicale comparable: le silence entre les mesures donne une impression de progression, de crescendo mélodique , d'amplification. Nos intuitions sur ce point se rejoignent tout à fait. Après bien sûr nos chemins divergent.
Je trouve que cette pièce dès les premières notes imprime son atmosphère et l'on reconnait immédiatement ton univers. La ligne mélodique-monodique est très réussie. Toutefois, j'avoue aimer l'harmonie et je suis un peu frustré de ne pas entendre un petit accord bien senti, ou un contre-chant original.Mais i y a une unité de style et il faut la préserver,

Eric