François Desjardins wrote:


Cher ami,
Vous avez eu de cette pièce une écoute très analytique - le nombre et le style des remarques sur sound cloud le prouvent. C'est votre droit et la pièce s'y prête, mais encore faut-il la comprendre.
Comme ces remarques sont toutes négatives et comme chacune laisse l'impression que cette pièce ne vous plait pas - ou que vous ne n'en comprenez pas l'intention, ce qui revient au même, l'accumulation crée le malaise. Ce malaise est d'ailleurs partagé par plusieurs autres personnes sur le site soundcloud.

Mais quelle importance au fond?
Vous avez parfaitement le droit de dire j'aime ou je n'aime pas, ou de ne pas le dire, ou de dire ce qu'il vous plaira sur ma musique... et moi de répondre avec un peu de malice!
Par pitié,s'il vous plait, n'en faisons pas "une caisse"!
Je souhaite qu'on s'en arrête là. Il y a mieux à faire sur ces forums que d'argumenter, "ce que je veux dire, ce que je n'ai pas dit", etc. Le sujet est fort peu musical et n'en vaut pas la peine.

Si par malheur il s'avérait pour vous absolument nécessaire de poursuivre, autant le faire alors en privé.
Bien cordialement,
JLF

[quote="JLF" post=592]François Desjardins wrote:

Ce qui revient à nous... priver de la discussion

Imaginez un forum où pour chaque intervention, on est pratiquement convaincu de l'existence d'une contre lettre souterraine...

Je crois qu'un minimum de transparence est la règle de bonne conduite de ce genre d'entreprise, et je suis gré à François (et à d'autres avec lui...) de s'exposer en livrant ses impressions à l'état brut, comme le veut une affirmation de sincérité bien naturelle en ce lieu d'échange

Cordialement

Merci Chris pour ce point de vue fort intéressant sur mon morceau !

Première impression : après un début caverneux, je trouve que le piano ne s'intègre pas bien au type de discours mené notamment par le violoncelle, ou dit plus crûment : le piano ne sert pratiquement à rien, il aurait même tendance à embrouiller un peu le propos, parce qu'il ne suit pas la même règle stylistique que le reste, partant dans des traverses jazz sur un fond de classique contemporain

C'est vrai qu'il existe des pâtisseries salées, mais je préférerais que le piano s'empare du thème par moments pour en faire quelque chose de plus percutant que ce que peuvent en dire les cordes, au lieu de les paraphraser dans des parallélismes sans grand intérêt et de façon un peu rapportée...

Ce que j'apprécie : les phrasés de violoncelle

Ce que j'aime moins : le confinement du piano dans l'ornementation

Bref, le tout n'a pas encore l'homogénéité d'une oeuvre achevée

Dernière remarque : mise à part une certaine poésie du titre, le rapport avec la forêt m'a complètement échappé (?)

Chris:

Ni moi non plus, mais cela ne me dérange absolument pas. Magrite n'a-t-il pas une de ses toiles montrant une pipe titrée ainsi: «Ceci n'est pas une pipe». Effectivement: c'est une peinture qui montre une pipe.

C'est sûr que question poésie, l'appel de la forêt c'est plus chouette que la pelle à charbon...

Mais bien sûr, ceci n'est pas une blague (à tabac)