Mon mémoire étant écrit (bien que pas encore soutenu), je me permets de partager avec vous ma théorie concernant la réception de la musique électroacoustique.
Ci-dessous, un glossaire comprenant l'ensemble des concepts que j'ai développé, et le schéma récapitulatif de l'ensemble de ma théorie telle qu'elle se présente à ce jour (ce n'est pas définitif, mais c'est en bonne voie).
Je serai ravi de tous les commentaires, qu'ils encensent ou rejettent mon modèle (d'autant plus que ça me permettra peut-être de l'améliorer).
Par votre « narratologie naturelle » de la musique électroacoustique vous faites sans doute la preuve de votre don et même de votre prédilection pour les concepts peu ou pas employés dans le langage courant. J’avoue humblement être trop paresseux et sans doute pas assez intelligent pour comprendre, de cette manière, votre conception de la réception de la musique électroacoustique. Pour les mêmes raisons, un mémoire conçu dans le même esprit, mais s’appliquant à d’autres formes de musiques, rencontrerait chez moi le même rejet. Dans ces conditions, il m’est strictement impossible de donner un avis quelconque sur la valeur de votre travail. Je souhaite pour vous que le jury auquel il sera soumis soit dans d’autres dispositions d’esprit et aime jongler avec les concepts, après s’en être imprégné… Bonne chance !
Je poserais juste une question : est-ce que l'élaboration de ce modèle conceptualisé à l’extrême peut permettre de composer de la musique électro-acoustique qu'il serait plus difficile de composer sans ?
Car toute conceptualisation serait vaine sans retombées pratiques (valeur ajoutée). Et il faudrait une sacrée motivation à quiconque pour intégrer un modèle qui nécessite une culture qu'on ne peut acquérir qu'en plusieurs années sans une bonne valeur ajoutée (et même une sacrée).
De même dans tous les domaines. Il est toujours possible de conceptualiser à outrance ; par exemple il faut voir comment les théoriciens de la pédagogie présentent l'addition et la soustraction. Pour rien !
Le meilleur sociologue de France, Raymond Boudon, de renommée mondiale, n'utilise les concepts qu'avec parcimonie et uniquement s'il ne peut s'en passer. Et il prend bien le temps de les définir et de les illustrer pour qu'on les comprenne. Aussi tout le monde peut comprendre ses ouvrages et tirer bénéfice de sa pensée. On ne peut plus être relativiste lorsqu'on l'a lu.
A l'inverse, je n'ai jamais rien compris au philosophe Jankelevitch à cause d'un langage abstrait que peut-être une centaine de personnes peuvent suivre en France.