Insensé...délirant... un médecin svp!

J'ai retiré le glossaire, parce qu'il me paraissait désormais plus sage d'attendre d'avoir soutenu mon mémoire.

Effectivement, mon modèle est très conceptualisé. Mais il faut voir une chose, c'est que chacun des termes que j'emploie est fonctionnel et n'a pas d'équivalents ni en musicologie ni en psychologie, qui décrive les mêmes processus.

L'intérêt principal n'en est pas autant la composition que la compréhension de la réception de la musique électroacoustique. Dans le futur, je compte en tirer un modèle de test projectif qui permettrait de venir compléter les tests du genre rorschach et histoires à compléter, pour une utilisation en psychologie clinique. Donc les retombées potentielles existent.

nous voila rendus en clinique psy! Au secours Nicholas, avouez que vous nous faites une blague!

Mais non, ce n'est pas une blague !
Mais je comprends bien que vous ayez du mal à suivre, mon directeur de recherches m'a pendant longtemps dit qu'il fallait que j'évite les "folies théoriques" qui ne se valaient que pour elles-mêmes et n'étaient pas utiles.
Mais depuis qu'il a lu mon mémoire, entendu la présentation que je ferai à stockholm et qu'on a pu parler plus calmement de ma théorie, il a tout à fait compris l'ensemble et a reconnu que tout était à sa place. Le problème étant donc la manière de faire passer cela à des non-spécialistes n'ayant pas l'envie de se lancer dans la pensée conceptuelle...

Sans parler de psychologie clinique (je ne suis qu'en licence de psychologie), mon modèle est déjà très adapté à la compréhension des discours des personnes sur leur écoute de la musique électroacoustique (alors que la plupart des modèles de narratologie se contentent de donner une valeur narrative intrinsèque à certaines oeuvres, la refusant à d'autres et limitant la narrativité à l'intrigue et à l'histoire).

Bonjour Nicolas,

Bon alors, la question devient :

Pourquoi chercher à comprendre les discours des personnes sur leur écoute de la musique acoustique ?

Du point de vue de la musicologie puisque c'est une thèse en musicologie, pas en psychologie.

Est-ce que l'enjeu en vaut la chandelle ? Est-ce que cela vaut un tel investissement théorique ?

Est-ce que le monde, des personnes, ont besoin de cet apport pour mieux fonctionner, pour progresser ? Qu'est-ce que cette compréhension apportera concrètement ?

Je ne cache pas mon scepticisme. Celui-ci s'étend d'ailleurs au passage à la théorie psychanalytique, ses tests et ses interprétations, qui survit en France et en Argentine, mais qui s'écroule partout ailleurs. Mais c'est un autre débat.

bonjour Nicodem,

Rassurez-vous, le cas est sérieux, mais pas désespéré. J'ai une nièce qui a fait une licence en psychologie et qui, à l'âge adulte, a écrit des scénari pour TF1 et Corine Touzet. C'est vous dire!!