Citation de Nicolas (Nicodem)



Voici une explication supplémentaire sur l'oeuvre.

L'oeuvre est ici dédiée à Gille Lefebvre fr.wikipedia.org/wiki/Gilles_Lefebvre qui a entre autre fondé à bout de bras en 1949 un camp musical tout près du mont Orford au Québec fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Orford . Le camp est devenu le Centre d'Arts d'Orford www.arts-orford.org/ et est toujours actif aujourd'hui. De là le titre «Vers la montagne». J'y ai étudié pendant 6 saisons, à raison de trois sessions d'une durée de trois semaines et trois autres d'une durée de 6 semaines en tant que contrebassiste, étudiant en histoire de la musique et en analyse musicale, cela entre 1969 et 1976. Jamais je n'oublierai.

Pour ce qu'il en est du reste, j'attends de recevoir plus de commentaires ici. On ne peut pas dire que les gens se bousculent pour commenter. Je n'attends ni longue ni savante analyse.
Nous avons tous (moi inclus), intérêt à nous montrer le plus actif ici, cela dans l'intérêt de ce site.

Bonjour François,

Vous regrettez de ne pas avoir plus d’échos à propos de votre pièce, et je comprends parfaitement votre sentiment après l’important travail que vous avez accompli. Personnellement, l’expérience me montre que les commentaires que l’on fait sont souvent mal interprétés, que les lecteurs qui répondent oublient ce que l ‘on avait écrit précédemment etc : le dialogue est souvent difficile, même quand il n’y a aucune intention agressive ni méchante. Dans ces conditions, il est bien entendu plus facile de s’abstenir de tout commentaire lorsque l’on n’a pas été emballé par une pièce… et l’auteur n’est pas plus avancé et ressent un légitime sentiment de frustration.

Dans mon message 1084 je vous signalais la difficulté (l’impossibilité)de lecture de la partition mise en ligne, à quoi je n’ai pas eu de réponse. Y aurait-il une astuce pour la récupérer dans sa totalité ? Elle m’aurait aidé à vous répondre de façon plus circonstanciée, même si ce n’est qu’en ma qualité d’autodidacte…qui est une tare aux yeux de certains.

J’ai réécouté votre pièce et ma première impression se confirme dans l’ensemble, à savoir que j’ai du mal à m’accrocher à votre forme de pensée musicale dans son développement. Pour nuancer cette impression générale, je dois dire que, pour moi, vos passages rapides et dynamiques me paraissent plus cohérents, en quelque sorte, et j’en ressens mieux la nécessité. Sinon, j’ai du mal à suivre la continuité du discours, qu’il y ait une ligne mélodique difficile à identifier, ou non. Mais bien entendu, ce n’est qu’une réaction personnelle. Certainement avez-vous ressenti et aimé votre musique, même après X réécoutes !

Ce qui me parait positif, c’est le traitement des masses orchestrales les unes par rapport aux autres.
J’aurais souhaité des passages plus « aérés» de temps à autre, ce qui peut conférer plus de vie à une œuvre.

A plus !

(Juste une petite précision pour bricas : je n'ai jamais dit ni sous-entendu que votre qualité d'autodidacte était une tare... Je n'ai d'ailleurs, dans notre dernier échange, jamais évoqué votre qualité d'autodidacte, il me semble. Nous nous sommes peut-être mutuellement mal compris. Je ne prêche que pour la modestie de chacun et l'ouverture aux styles qui s'éloignent de la définition traditionnelle de la musique.)

Merci Bricas,

Citation:


Sur cet aspect de la question, je cherche une solution. Au total, cela ne sera pas facile à lire de toute façon puisqu'il y a une trentaine de portées à contenir.

Quant au contenus musical, j'y reviendrai.

Cher François,

Hormis les problèmes de format de la partition qui rendent invisibles certains instruments sur le PDF ou les pages "vides" (il faut optimiser le format de votre fichier.MUS pour éviter ce désagrément), on perçoit bien votre propos à l'écoute du MP3 et à l'examen de ce que la partition montre.
Votre approche de compositeur est ici indubitablement orchestrale. Les motifs évoluent selon une logique de masses instrumentales que vous répartissez à l'instar d'un peintre sur la toile.
On a l'impression que ce n'est pas la lisibilité immédiate du motif qui vous intéresse mais sa lente perception par l'auditeur, par l'addition des touches (sonores et instrumentales en l'occurrence).

Votre démarche est "impressionniste" ou plutôt "divisionniste", si l'on se réfère à la technique des peintres pointillistes de la fin du XIXème siècle qui poussèrent le principe impressionniste de reconstitution optique du motif par juxtaposition des touches de couleurs à son point de quasi-abstraction. Ceci s'applique fort bien pour votre oeuvre qui requiert une écoute réitérée et surtout en adoptant des échelles (= niveaux) d'écoute différentes, comme si l'on regardait un tableau de près ou de loin, pour en reconstituer l'ensemble.

Et c'est bien un paysage qui se révèle progressivement, au fur et à mesure que la musique défile. Et le titre m'incite (sans doute abusivement) à faire un rapprochement avec "Le Poème de la Montagne" de Vincent d'Indy, non-pas sur le propos, le "style" lui-même, bien éloigné du vôtre, mais sur ce principe constructif par touches sonores "divisionnistes".

D'un point de vue esthétique, je rejoins la remarque énoncée plus haut sur une introduction orchestrale qui ne s'affirme pas clairement dans ses intentions et donc dans celles de l'oeuvre, bien que maints exemples d'oeuvres célèbres soient dans ce cas. Il faut, en effet, avancer dans l'écoute pour que l'orchestre s'affirme dans toute sa plénitude et que votre orchestration se révèle, dans toute sa subtilité et sa grandeur car bien des passages sont grandioses et tout à fait adaptés au "programme" visuel de la montagne, lieu de transcendance emblématique et riche d'évocations puissantes en même temps. Je suis, comme Nicolas (Démétri) admiratif de votre travail orchestral.
Votre poème symphonique est à la fois exigent esthétiquement et porteur d'émotions variées.

Amitiés,

Y.R.

Bonjour François,

Après «Lili-Sherbrooke» voici encore de la bonne musique ... Toujours la même veine orchestrale bien que le propos en soit très différent! ... Certes, la diversité des motifs mélodiques qui s'énoncent et se croisent tout au long de l'oeuvre peut dérouter ... mais c'est vraiment l'univers de la diversité de la nature que l'on découvre en allant vers la montagne!!.......

Bon si la partition, malheureusement partielle, nous révèle une certaine habileté dans l'utilisation des instruments, l'orchestration pourrait être, semble-t-il, par moment plus étoffée. Nous avons en fait un beau discours porté par les cordes et habilement habillé de différentes couleurs instrumentales de motifs présentées par les vents et les cuivres. Pas de démarche orchestral global !!... Donc une atmosphère sereine et diversifiée plus que l'expression de la puissance de la nature!! ....

Bon c'est un parti-pris ... ET C'EST TRES REUSSI !!! .... alors bravo et merci .....