Cher François,
Merci pour cette écoute attentive. Le motif principal qui revient effectivement aux mesures 26/27 n'est pas forcément placé sous le signe du drame (à la différence de la fin où l'on entrevoit la détresse du personnage) mais plutôt sous celui du remord.
La métaphore finale de la main qui emporte l'intéressée au fond du lac, ne peut se comprendre que dans le contexte de l'argument et du symbolisme conféré à ce lac au bord duquel se noue une intrigue sentimentale mais surtout la résurgence d'un drame passé chargé de non-dits. Ce lac se voit investi d'une valeur quai-psychanalytique et devient presque un personnage muet de l'histoire. C'est d'ailleurs le choeur - caché en coulisse - qui doit le représenter musicalement parlant, d'où l'importance de la partie chorale dans cet opéra. On entend souvent le choeur (= le lac) même dans les scènes qui ne se passent pas au bord dudit lac.
Concernant les sautes d'octaves dont vous parlez, je ne vois pas bien où elles se trouvent car j'ai l'habitude d'écrire les transpositions pour piano directement au piano, afin de vérifier que tout soit bien jouable. Peut-être qu'un passage périlleux m'aura échappé.
Enfin, j'ai opté pour un son de harpe pour pallier à la dureté du son de piano, assez vilain dans la banque sonore MIDI disponible sur FINALE. Peut-être qu'une harpe pourrait remplacer un piano mais il faudrait alors adapter la partition à tous les changements de pédales nécessaires et imputables aux altérations et autres modulations. Seule l'aria "
Mais une larme", chantée par la même mezzo-soprano, a été prévue pour être accompagnée par une harpe
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Amitiés,
Yves