La maquette de cette courte aria pour baryton soliste et chœur SATB, intitulée "Les oiseaux messagers". Elle est extraite de l'opéra LE LAC (Acte I, scène 4) et est ici présentée dans sa version pour piano avec un cor jouant la partie du baryton.
Elle sera créée lors du prochain concert MusiComposer du 20 novembre 2014 par le baryton-basse Philippe Scarami-Moiroud.

Le MP3 :

Audio clip: Adobe Flash Player (version 9 or above) is required to play this audio clip. Download the latest version here. You also need to have JavaScript enabled in your browser.

Pour écouter le MP3 sans utiliser Flash Player :
musicarmonia.fr/images/uploads/rinaldi/Y...Lac-ActeI-scene4.mp3

La partition :

Tout de suite Yves, je vous dis que j'ai chanté votre air à deux reprises (étant une basse) et que j'envie la personne qui le produira à votre concert.

Je ne sais pas si ce sont les mots qui vous guident quant au traitement mélodique ou alors le contraire ou sinon un peu des deux. Quoi qu'il en soit, votre traitement mélodique est tellement vivant, tellement varié cela tout en douceur. Un peu comme pour Colombine de notre ami JLF, le baryton peut exploiter son étendue vocale du grave à l'aigüe notamment ce que je remarque ici avec ces notes longues (blanches pointées) qui laissent place à une longue caresse de la voix.

Cet extrait est tout simple, ne demandant pas de prouesses techniques,et encore comme pour Colombine de JLF, c'est l'art profond de l'interprète, sa sensibilité, sa capacité de communiquer qui en fera la valeur. Votre extrait laisse toute la place pour cela. À lui de jouer maintenant ce soliste!

Voilà bien ici une musique que je qualifierais de véritable défi: ce ne sont pas encore une fois les difficultés techniques qui en feront la valeur mais la musicalité des interprètes.

J'ai (encore une fois) fantasmé sur une orchestration de cette mélodie comme ce fut le cas pour une autre de vos compositions!

Excellente idée que d'utiliser le cor ici: le cor produit ses sons avec le souffle...comme la voix. Le trombone aussi serait bon.

Bravo cher Yves!

Merci beaucoup, cher François, pour votre approche sensible et néanmoins experte, dans la mesure où vous avez parfaitement discerné la démarche que j'ai choisie pour cette aria : laisser la parole à la musicalité, en interaction avec le livret, sans rechercher une quelconque démonstration à travers la musique. J'ai bien essayé d'utiliser le trombone, dont j'apprécie le timbre et la grande finesse de nuances, mais celui fourni par Garitan avec Finale est, somme toute, assez médiocre et faiblard. Le cor, dans cette banque de sons, sonne mieux, même s'il peut s'avérer parfois un peu trop tonitruant.
Si vous souhaiter orchestrer ou utiliser des motifs de cette aria (et des autres), vous savez qu'il n'y a aucun souci de mon côté. J'avais particulièrement été touché par les citations que vous aviez faites de certaines de mes pièces dans certaines de vos compositions. En réalité, le traitement opéré permettait une re-création par réappropriation, un procédé que les arts plastiques connaissent bien et que les compositeurs ne rechignaient pas à utiliser dans le passé, donnant lieu à de véritables oeuvres originales (voir, par exemple, les différentes variations de Rachmaninov sur des thèmes de Paganini, Corelli et Chopin).
Moi-même ai "recyclé" un thème célèbre de l'Orphée et Eurydice Gluck pour le refrain de cette aria : "Mais une larme" (voir aussi un peu plus bas sur le Forum) : musicarmonia.fr/images/uploads/rinaldi/Y...me-Le-Lac-ActeII.mp3
Lequel à votre avis (j'ai conservé la tonalité originale en FaM) ?

Amitiés,

Yves

Belle mélodie avec une atmosphère très spatiale qui invite au voyage, aux grands espaces. L'harmonie est bien dans l'ensemble mais je pense qu'elle peut-être améliorée dans certains passages, en particulier mesure 14 où je trouve l'enchaînement un peu étrange (peut-être trop de mib à l'octave, piano + ténor, en plus de la mélodie au cor/baryton, un mouvement contraire serait peut-être plus approprié).

Bravo en tout cas !

Oui, vraiment tout est réussi dans ce lac, cela nous promet un grand et beau concert.

Ma seule inquiétude vient du chœur (et non du cœur). y aura t-il le temps nécessaire pour en recruter un et répéter tout cela ?

Bravo!

Nicolas

Merci pour vos remarques. J'ai bien tenté d'examiner la mesure 14 et n'ai rien trouvé de spécialement étrange dans l'enchaînement précité ; mais sans doute que je n'ai pas le recul nécessaire, ayant encore trop le nez dans la partition qui a été adaptée et aussi modifiée tout récemment pour les besoins de la cause.
Quant au choeur, au pire, on s'en passera, les partitions ayant été conçues pour être interprétées aussi sans un dispositif choral, même si l'effet en serait amoindri. Mais on continue nos investigations....

Amitiés,

Yves