Oui, tu as en grande partie raison. Le classicisme est la marque de fabrique du peintre qui conditionne son métier, y compris dans des scènes violentes. Je me permets de te poster deux oeuvres de Poussin un peu à part, dans le contexte classique (en France) et baroque (dans le reste de l'Europe) dans lesquels il évolua à l'époque où il vécut (à Rome essentiellement) :
"Le massacre des Innocents" étonnamment concentré sur le drame individuel, celui d'une mère, d'un bébé et de son bourreau et
"L'annonciation" à l'allure orientale unique pour l'époque.
Comme quoi, on peut s'affirmer "classique" et se permettre des entorses à la "règle" aussi contraignante soit-elle.
Amitiés,
Yves
Nicolas Poussin,
Le massacre des Innocents, 1625-1629, Chantilly, Musée Condé.
Nicolas Poussin,
Annonciation, 1657, Londres, National Gallery