Cette courte mélodie pour baryton soliste et chœur SATB, sur un poème de Stéphane Bataillon extrait de Où nos ombres s'épousent, éditions Bruno Doucey, 2010.
La voix soliste est ici tenue par un cor en fa (fichier MIDI)

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Bonjour Yves,

Beau! Premier mot qui m'est venu après quelques secondes. Le choeur supporte magnifiquement le soliste comme s'il le tenait dans sa main. J'aime vos formules mélodiques qui débordent sur la mesure suivante comme si vous vous échappiez d'un certain enfermement.

Page 4: intervention de la harpe. Vous variez ici le rythme avec un rythme de croche, trait d'un bon compositeur donc qui sait rompre avec une monotonie potentielle, risquée... Fort instinct de Rinaldi!

Vous avez un beau moment présent et ce qui est sûr aussi, c'est que vous êtes un homme d'avenir.

Quelques observations: Si vous le pouvez numérotez chaque mesure de votre pdf afin d'aider à des observation plus pointues.
Si vous le pouvez également, essayez de produire un pdf exempt des mesures vides. Ça allégerait la lecture. (comme j'ai fait à musicarmonia.fr/index.php/fr/forum/9-orc...?limit=6&start=6
Le terme Conducteur m'étonne toujours. Je ne crois pas qu'il soit vraiment utilisé ici au Québec. Je préfère votre choix ici du cor pour le chanteur, plutôt que le violoncelle.

Au total, bravo encore.

Bonjour François,

Merci pour votre commentaire qui ne peut que me mettre du baume au cœur. J'ai suivi votre conseil et mis en ligne un "conducteur" optimisé (le mot conducteur est consacré par l'usage en France ; au XIXème siècle on parlait plus simplement de "partition d'orchestre") qui permet effectivement une lecture bien plus aisée avec ses désormais deux petites pages... Il est vrai que cette mélodie ne dure qu'une minute et demie et que son orchestration est plutôt légère, car cette pièce est une petite aria extraite d'un opéra et s'insère dans un contexte où l'orchestre est plus présent par rapport au chant.
Elle se veut ainsi une plage de quiétude, une sorte de déclaration d'amour à l'être aimé par métaphore maritime interposée. Par son texte, elle annonce aussi, dans le cadre de l'argument, l'impossible espoir de voir revenir les êtres disparus (c'est moins drôle que ne le laisserait penser la musique).

Amitiés,
Yves

C'est une très belle mélodie d'une grande sensibilité, parfaitement servie par l'orchestration sobre et discrète. Oui, c'est très beau. Le poème t'a bien inspiré.

Amicalement

Nicolas

Oui, c'est beau, j'aime beaucoup l'harmonie et ce rythme balancé qui annonce un autre mouvement (à venir ?)
Bravo !

Très belle petite pièce que nous présente ici Yves Rinaldi toujours animé d'un sens mélodique aigu et précis. Un rythme enveloppant bien balancé, un choeur étoffé mais pas étouffant, un orchestre tiré magnifiquement par un hautbois, voila beaucoup de moyens pour une minute 40 secondes de musique autour d'une mélodie ravissante.... C'est là le génial ... Ça n'apparait pas comme surdimensionné! ... mais simplement nécessaire et naturel ... Alors que demander de plus.
C'est beau! ....