Bienvenue, Invité
Nom d'utilisateur Mot de passe: Se souvenir de moi

XXVII Rue des Bas Clos p/ Choeur et Orchestre Op71
(1 visualisation(s)) (1) Invité
  • Page:
  • 1

SUJET: XXVII Rue des Bas Clos p/ Choeur et Orchestre Op71

XXVII Rue des Bas Clos p/ Choeur et Orchestre Op71 il y a 11 ans, 8 mois #1194

  • JL-PERU
  • ( Admin )
  • Hors ligne
  • Administrateur
  • Message: 102
27, Rue des Bas Clos, c'était l'adresse de mon père à qui cet Opus 71 est dédié. Le texte, très sombre, reprend intégralement le Poème XXXVII de Victor Hugo tiré des "Quatre vents de l'esprit". La composition date de Mai 2006.

La version de base est écrite pour choeur et orchestre (en réference: SATB), mais en fait elle est bâtie sur un grand dialogue Ténors/Basses renforcé principalement à l'octave par des voix de femmes qui ici, sont là pour donner une certaine coloration à l'ensemble.


Fichier attaché:

Nom du fichier: XXVII-OrchUTSATB-0700.mp3
Taille du ficher: 15,166 KB



La réduction pour piano est écrite pour Ténor et Basse Solos (en référence: PianoTB).


Fichier attaché:

Nom du fichier: XXVII-PianoTB-1201.mp3
Taille du ficher: 15,142 KB




Le texte du poème de V. Hugo est également donné en pdf.
Pièces jointes:
Toutes les compositions en ligne de JEAN-LOUIS PERU en fichiers audios mp3 à écouter sur jlpe-music.perso.sfr.fr
Dernière édition: il y a 11 ans, 7 mois par JL-PERU.

---Re: XXVII Rue des Bas Clos p/ Choeur et Orchestre Op71 il y a 11 ans, 7 mois #1256

  • rinaldi
  • ( Admin )
  • Hors ligne
  • Administrateur
  • Message: 397
Mettre en musique un poème aussi puissant relevait d'une gageure qui a été ici relevée avec brio.
L'orchestration y est maîtrisée avec une utilisation très expressive des timbres instrumentaux et de leurs diverses associations possibles, nuances et articulations comprises.

On peut remarquer l'aptitude du compositeur à bâtir un discours parallèle au texte, à l'aide de motifs récurrents qui réapparaissent à différents moments-clés du "discours" poétique mais éminemment politique de victor Hugo.
J'ai particulièrement apprécié les contrastes entre certains passages d'une écriture serrée, nerveuse et tendue et d'autres, plus solennels.

L'approche dépasse la simple mélodie ou le lied pour orchestre pour atteindre une dimension quasi-opératique, dans la volonté délibérée de structurer l'oeuvre en différents "actes" au contenu esthétique bien marqué et bien différencié, tout en conservant une cohérence d'ensemble, telle une colonne vertébrale logique au discours musical, en phase avec celle du propos poétique.

L'écriture des voix se veut simple et verticale, presque homorythmique. On peut l'interpréter de façon métaphorique : c'est une seule voix, celle de la France, qui parle derrière la voix du poète, avec toute l'emphase voulue et que le compositeur n'a pas occultée, bien au contraire, en en faisant une matière évidente de sa palette expressive.

La tension et l'attention sont ainsi soutenues d'un bout à l'autre de l'oeuvre et les quelques "pauses", loin d'être des instants de répit, accumulent dans le silence l'énergie qui est amenée à se déployée ensuite, dans un crescendo aboutissant au très beau tutti final qui ne craint pas d'afficher sa tonalité toute "romantique", comme il sied à un tel texte, dont la poétique des mots exalte la force d'un engagement politique qui n'a jamais faibli chez Hugo.

Amitiés,

Y.R.
Oeuvres en écoute directe sur www.rinaldi-musica.fr
Dernière édition: il y a 11 ans, 7 mois par rinaldi.
  • Page:
  • 1
Temps de génération de la page: 0.32 secondes