On a bien une logique fallacieuse. On ne peut dire : Je ne vois pas l'intérêt musical, donc ce n'est pas de la musique. Le périmètre personnel se fonde sur des critères sélectifs tel que le genre, le style, l'esthétique, la poiétique, etc. Ça ne remet pas en cause la définition même de la musique.
Pour mieux visualiser l'harmonie naturelle. Prenons une cuisine d'un grand restaurant comme exemple. L'ambiance sonore générale forme une structure qui demeure plutôt statique. Pour observer l'harmonie entre les différentes sources sonores on s'interroge sur les paramètres de chacune des sources l'une par rapport à l'autre. Ces paramètres son très divers, mais les plus simples sont l'intensité, l'itération, la hauteur, la texture, la masse, la localisation, etc.
Pour l'exploitation algorithmique, la base est fondé sur le modèle standard en cosmologie. C'est-à-dire, l'inflation, l'expansion et dissipation de l'univers. Ainsi, si on écoute bien un élément sonore on peut facilement discerner ces trois principes. Ensuite, le travail se trouve au niveau la perturbation des paramètres au moyen des théories des systèmes dynamiques. Autrement dit, ce sont les fluctuations du sonore qui provoque l'évolution de l'élément sonore et de l'ambiance générale.
Le système de spatialisation employé est l'ambisonique qui permet de travailler dans le domaine des harmoniques sphériques. À ce niveau on entre dans le domaine des orbitales atomiques, cristallographie, gravitation, fonction d'onde, etc. En fait, le principe harmonique demeure semblable à l'harmonie tonale à la différence que le jeu des forces attractives et répulsives ne se concentre pas seulement sur la hauteur du son par rapport à la division de l'octave, mais sur l'ensemble des paramètres sonores.