Cher Nicolas,
Voici quelques images et commentaires destinés à compléter et illustrer mon propos relatif au travail "haptique" de l'artiste italien
Giuseppe Penone.
Les gigantesques empreintes érectiles faites d'épines d'acacias Dépouille d'or sur épines d'acacia (Spoglia d'oro su spine d'acacia, 2001-2002), dernière série de travaux qu'il montre pour la première fois dans un grand dispositif intégrant les travaux sur le marbre, sur la propagation des empreintes et sur la "peau d'or".
Détail des épines d'acacia.
Dans « Jardin des sculptures fluides », 2003-2007 , Penone anime l’eau des bassins du jardin grâce à un système de « soufflerie » ; il y dessine des empreintes de doigt hors échelle…
Dans Peau de graphite, 2004, Penone reporte un fragment d’empreinte de sa propre peau. Le changement d’échelle nous amène à parcourir ce fragment comme s’il s’agissait d’un paysage
Penone, "Ongle et bougies", 1994
L'oeuvre présentée dans l'exposition, Ongle et bougies (Unghia e candele, 1994) est accompagnée d'une installation spécifique, réalisée pour le lieu. Elle anime les murs d'une tapisserie de moulages d'ongles en plâtre (Unghiate).
Les Anatomies (Anatomie, 1994-97)
Marbres dont il dégage les veines, prêtant aux blocs massifs l'animation d'un épiderme humain.