Virevolte ou « comment se faire plaisir au piano »
Titre idéal pour
composer librement et s’aventurer sans contrainte dans l’écriture pianistique, et pourtant la pièce est
aussi légère et fantasque que bien construite.
S’ équilibrent les passages musicaux chantants, expressifs, arpégés, avec d’autres tressautants , exultants, parsemés de batteries nerveuses et d’accords bien frappés .
Une surprise mélodique, harmonique ou agogique, vient tout à tour émoustiller l’écoute de l’auditeur de plus en plus intrigué ...
Pièce véloce, quasi élastique, grâce à son écriture souple et changeante ,
Virevolte , saute d’humeur pratiquement toutes les 8 mesures, ses thèmes mélodiques ont du
charme et évoquent même certaines musiques de films de Chaplin.
Energique, vive, dans ses accélérations et ses passages percussifs, tournoyant dans des
ostinati impromptus,
la pièce qui risquait de se muer en tornade , reste pourtant légère, lisible et équilibrée, en cela elle est d'écriture
classique.
Le passage ( mes 105 et suivantes ) en octaves pourtant est moins séduisant avec sa pédale octaviée en mi … de même l'étrange note finale en Ré Majeur, qui surprend .
Une pièce jubilatoire pour pianiste virtuose, et son public a fortiori.
Ps : Czerny, évoqué par Eric, ( Ermier ) plus haut , est un compositeur vraiment méconnu , ses nombreuses études et exercices "mastiqués" dans les écoles de musique et autres conservatoires, ont occulté ses autres compositions, symphonies ou autres fantaisies concertantes.
Merci à Olivier, compositeur de
Virevolte et ausi pour le travail remarquable de JLF ...joli son pianistique
Très agréable écoute musicale, Bravo !
Emilie