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C'est drôle la différence entre l'image qu'on se fait de quelqu'un et la réalité.
Quand j'écoute la musique, je suis en caleçon sur mon canapé. Il m'arrive de noter intérieurement quelques moments pour produire des commentaires productifs, mais c'est bien tout !
Et... "écouter avec son coeur"... comme je l'ai déjà dit ailleurs... n'est pas nécessairement la meilleure manière d'écouter pour un compositeur. D'abord parce que le coeur n'entend rien (il n'a pas d'oreille !). Ensuite, et plus sérieusement, parce que si vous n'écoutez pas avec un minimum de recul, vous vous enlisez vite dans l'appréciation de caractères qui ne relève pas de la réalité de la pièce mais des divers conditionnements auxquels vous êtes soumis (d'autant plus pour vous qui ne connaissez pas le solfège et n'avez donc pas pu vous détacher de ses pièges implicites).
Attention à ne pas vous croire un compositeur "terminé", n'ayant plus rien à apprendre ou à améliorer dans sa pratique. Ce n'est pas de la fausse modestie que de s'avouer à soi-même qu'on a encore énormément de lacunes. Il faut juste savoir où elles sont.
(et tant que j'en suis à répondre à votre commentaire sur mon Le temps vécu, le terme de "chaotique" renvoie bien à cette pensée conditionnée malgré elle au consonant / dissonant. attention à ne pas définir la musique par le négatif : une musique n'est pas désordonnée, elle a des qualités positives par lesquelles la définir. pour Le temps vécu, ce serait kinesthésique, gestural, spectral, post-spectral, etc.)