Première mondiale et très beau concert - Le pianiste Vahan Mardirossian crée les Préludes op. 38 de Florentine Mulsant à Paris - Théâtre Adyar - Dimanche 1 er Avril 2012 -

      Les Vingt-quatre Préludes pour piano, op. 38 de Florentine Mulsant,  composés entre 2010 et 2011, étaient très attendus par les mélomanes, admirateurs de l’œuvre du compositeur.  Le rendez-vous musical était donc pris ce Dimanche, premier jour du mois d’avril.  Ceux qui avaient cru à un poisson d’avril, n’avaient plus qu’à se rendre à l’évidence devant la salle pratiquement  comble du Théâtre Adyar *, le concert « Beethoven- Mulsant » annoncé allait bien avoir lieu !


                             

                              (La Salle du Théâtre Adyar concsturite en 1912  contient 385 places )

                             

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Steven Isserlis sur les pas de Schumann : le violoncelliste à la recherche des sonates perdues

             La chaîne musicale Muzzik a diffusé il y a quelques années un documentaire captivant intitulé Schumann's Lost Romance, imaginé  par l'un des plus grands violoncellistes de notre temps, Steven ISSERLIS.

 

Steven Isserliss Violonceliste

Tout au long du film, dirigé par Steve Ruggi, le virtuose et Sherlock Holmes Steven Isserlis mène l’enquête auprès d’ historiens et de musicologues,  nous conduisant vers des contrées jadis fréquentées par Clara et Robert Schumann. Interrogeant les lieux comme les personnes Steven Isserlis tente de percer le mystère de ces vies tourmentées.

Quel est le but de ce récit musical ? Nous faire douter de la véracité d'un amour mythique, celui

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GIOVANNI ANSELMO : « UN GRIS QUI S’ALLEGE VERS L’OUTREMER »

GIOVANNI ANSELMO :

« UN GRIS QUI S’ALLEGE VERS L’OUTREMER »

 

Artiste italien, né en 1934 à Borgofranco d’Ivrea (Piémont), Giovanni Anselmo est une des figures de proue de l’ARTE POVERA, principal mouvement d’avant-garde conceptuel italien apparu au début des années 1960.

 

Giovanni Anselmo à l’époque d’ARTE POVERA

 

ARTE POVERA : UN RETOUR VERS UNE MATIERE SIGNIFIANTE

 

Plus qu’un simple « mouvement » artistique né de la contestation d’une société marchande alors sûre de son éternelle prospérité, ARTE POVERA se veut plutôt une « attitude » de certains jeunes artistes italiens qui s’interrogent, comme tant d’autres de leurs collègues français du NOUVEAU REALISME ou encore américains du POP ART, sur les dérives consuméristes d’un société erratique, semblant avoir égaré la notion de sens, au détour d’une allée d’un de ces supermarchés, présentés alors comme les nouveaux temples de cités devenues tentaculaires. En ce sens, ARTE POVERA s’inscrit tout à fait dans l’émergence simultanée de deux courants clés de l’art de l’après-guerre : le HAPPENING (ou art « évènementiel ») et l’ART CONCEPTUEL, dont les « Ready Made » des années 1910-1920, de Marcel Duchamp constituent les prototypes « historiques ».

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Giuseppe Penone : à l'origine était le souffle

Giuseppe PENONE :

À l'origine était le Souffle

 

Rovesciare i propri occhi (« retourner ses propres yeux »), 1970. Dans cet autoportrait de ses débuts à Arte Povera, Penone se photographie portant des verres de contact miroitants et réfléchissant la lumière qui recouvrent l’iris et la pupille. Rendu ainsi physiquement aveugle par cet pellicule de verre, l’artiste dépasse les contingences de la réalité visuelle extérieure pour mieux retrouver une forme de regard intériorisé qui se veut forcément plus authentique, en même temps qu’il affirme que le regard qu’un artiste porte sur le monde est comme un miroir, exacerbé par sa sensibilité, du monde lui-même. Cette dialectique du regard alterné entre l’artiste et le monde n’est pas nouvelle et se rencontre dans bon nombre d’autoportraits célèbres dont celui, fameux, de Nicolas Poussin et daté de 1650, conservé au Louvre, qui fascina tant les artistes et les philosophes du XXe siècle. Il est probable que Giuseppe Penone s’en est souvenu lorsqu’il conçut cette photographie, transposant le contenu discrètement allégorique du tableau de Poussin au niveau de la surface « miroitante » de ses propres yeux. Là où Poussin suggère l’essence même de son métier – l’artiste doit révéler la condition humaine à travers l’héritage gréco-romain et judéo-chrétien – par une mise en abîme de la surface de la toile, entre présence réelle et illusion propre à l’image peinte,  Penone focalise la mission de l’artiste sur cette surface réfléchissante, au double sens du terme, que sont  le regard / les yeux de l’artiste. J’aurai bientôt l’occasion de revenir plus en détails sur l’autoportrait de N.Poussin, dans un prochain article consacré à cet artiste au génie souvent mal connu.

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Concerts FLUT'A4 12 et 25 mars 2012

Concerts FLUT'A4

Lundi 12 mars 2012

Dimanche 25 mars 2012

 

 

My Photos par

 

Le mois de mars est un mois riche en concerts pour Flût'A4, deux concerts à la clé, donc deux occasions de venir nous écouter, nous (re)découvrir, dans deux programmes différents...libre à vous de venir à l'un des deux voire aux deux concerts, il y en aura pour tous les goûts

 

 

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