La blockchain sauvera-t-elle l’industrie musicale ?

La blockchain sauvera-t-elle l’industrie musicale ?

https://blockchainfrance.net/2016/12/09/la-blockchain-sauvera-t-elle-lindustrie-musicale/

Source : BTCManager.com

De nombreuses perspectives s’ouvrent pour le secteur

 « L’industrie musicale est un secteur qui a tendance à rater les innovations les unes après les autres ; la blockchain lui offre une occasion de se rattraper en la matière » : le constat, qu’on jugera cruel ou optimiste selon le point de vue, est posé par Cédric Claquin, co-fondateur de la coopérative 1D Lab destinée aux créateurs indépendants.

« Suppression d’intermédiaires ; meilleure traçabilité des œuvres ; transparence dans la gestion et la répartition des droits et des paiements ; clarification des apports de chacun dans le processus créatif… » les avantages de la blockchain pour l’industrie musicale, ici énumérés par Emily Gonneau, fondatrice du label Unicum Music et auteure de « L’Artiste, le Numérique et la Musique » (2016), sont nombreux.

Pour faire le point sur le sujet, nous avons dressé un panorama des 5 grandes façons dont la blockchain pourrait transformer ce secteur :

1) En tant que base de données sécurisée et transparente pour les droits d’auteurs

Un titre musical contient traditionnellement au moins deux copyrights : l’un pour le son, l’autre pour le texte et la composition du titre en général. La preuve d’existence et d’appartenance de ces deux copyrights pourrait être stockée sur la blockchain, via un hash cryptographique, permettant d’enregistrer de façon incorruptible la propriété de chaque titre et les copyrights correspondants. Outre leur caractère incorruptible, ces informations pourraient être accessibles publiquement à tous les utilisateurs (ou du moins, toutes les parties prenantes concernées) plutôt que d’être stockées sur de discrètes bases de données.

En outre, les métadonnées contenues dans chaque morceau de musique pourraient inclure des termes d’utilisation et des détails de contact pour les propriétaires des copyrights, facilitant la prise de contact avec les détenteurs d’un morceau et l’obtention d’une licence pour l’utiliser. Philippe Astor, journaliste spécialiste de l’impact des nouvelles technologies sur l’industrie musicale, raconte ainsi qu’il est arrivé que la plateforme Spotify, au moment de payer les ayants droits, se rende compte qu’elle ne connaissait pas toujours l’identité du propriétaire des droits ! « Il est nécessaire que se développe une base de données où seraient stockées toutes les informations de copyright auxquelles pourraient se référer les plateformes » estime-t-il (propos tenus lors de la conférence « La blockchain peut-elle sauver l’industrie du disque ? » au MaMa Festival 2016).

L’enregistrement des données de copyright sur la blockchain pourrait justement conduire à la création d’une base de données mondiale et complète des droits d’auteurs pour l’industrie musicale – les différentes tentatives de création de bases de données ayant jusqu’ici échoué (citons entre autre l’initiative Global Repertoire Database initiée par la Commission Européenne, à laquelle participaient des grands éditeurs comme EMI, des sociétés d’auteurs dont la Sacem en France, et des acteurs du web comme Apple).

« Les conglomérats ont mis 12 millions de dollars dans cette grande base de données centrale qui a échoué l’an dernier, raconte Philippe Astor. Dans le cas de la blockchain, il s’agirait d’une base distribuée, probablement plutôt privée, avec en amont des sociétés de gestion collective authentifiées, qui posteraient des informations sur les ayants droits des œuvres ». Dans ce cas, le registre pourrait être accessible à tous, mais la capacité à écrire dans le registre serait donc limitée à certains acteurs de l’industrie.

Plusieurs questions restent toutefois encore en suspens ; en particulier, le fait que l’existence du hash cryptographique n’empêcherait pas en lui-même la copie des titres. Or le retour du système des Digital Rights Management (DRM), introduit au milieu des années 2000, et qui s’était révélé un échec, n’est pas franchement souhaitable…Cela étant, pour Emily Gonneau, « la copie des titres n’est plus un problème aussi majeur qu’auparavant dans l’industrie musicale car le développement du streaming a fortement réduit l’attrait du téléchargement ».

En revanche, elle explique que « la traçabilité permise par la blockchain pourrait être utile pour savoir si quelqu’un a fait fuiter un titre avant sa date de diffusion officielle. Auparavant lors de l’envoi en radio d’un titre par le label en amont de la sortie, les CDs étaient ‘watermarkés’, cryptés avec le nom de chaque personne à qui on donnait son exemplaire ; en cas de ‘leak’ avant la date de sortie, on pouvait remonter à la source de la fuite. On pourrait envisager le recours à la blockchain pour des exemplaires promo d’une sortie majeure et sécuriser le processus de préparation dans l’ombre par exemple ».


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2) Pour automatiser et personnaliser la gestion des droits d’auteurs

Les paiements de droits d’auteurs, aussi bien pour l’enregistrement du son que pour la composition du morceau, sont souvent lents : ils peuvent prendre des mois voire des années pour atteindre le compte bancaire des détenteurs des droits. Ce mécanisme semble aujourd’hui archaïque à l’heure où l’on peut écouter un morceau en un clic. La blockchain pourrait remédier à ce problème en utilisant, pour les paiements, des smart contracts, ces programmes autonomes qui exécutent automatiquement des conditions définies à l’avance. Les smart contracts permettraient de verser les droits d’auteur (presque) instantanément aux ayants droits, en suivant des conditions définies au préalable. Plus précisément, « ce ne seraient pas tant les smart contracts qui permettraient de payer les artistes en temps réel mais l’utilisation de smart contracts en tandem parfait avec un système de paiement », estime Emily Gonneau, du label Unicum Music.

Qui-plus-est, un artiste pourrait décider lui-même de l’utilisation de sa musique en définissant au préalable, dans les conditions du smart contract, les licences qu’il accorde à ses œuvres : ainsi, il pourrait décider par exemple de faire payer les stations de radio pour la diffusion de sa musique mais pas les boites de nuit (ou inversement), ou encore d’établir un tarif moins important pour les particuliers, voire de ne pas faire payer les sites de streaming qui adoptent une approche éthique du partage des revenus. Le smart contract pourrait donc programmer des droits d’autorisations d’exploitation personnalisés, en fonction des choix de l’artiste.

 

Enfin, au lieu de passer par des intermédiaires, le revenu provenant d’un streaming ou d’un téléchargement pourrait être distribué automatiquement entre les différents propriétaires d’un titre, en suivant des répartitions prédéfinies. On pourrait ainsi imaginer que 5% des revenus d’un titre de jazz reviennent instantanément à tel musicien, 5 autre % à tel autre musicien, etc. Attention cela étant, prévient Emily Gonneau : « l’exploitation d’une œuvre peut se décliner de plusieurs manières : grosso modo la composition elle-même, l’enregistrement, mais aussi son interprétation (chanteurs, musiciens) en concert. C’est important car chaque type d’exploitation génère des types de revenus différents : droits d’auteurs pour auteurs/compositeurs et éditeurs ; chiffres d’affaires et droits voisins pour les producteurs ; royalties d’artistes signés en maison de disque pour les enregistrements ; cachets d’intermittent des interprètes (musiciens, chanteurs) lors des concerts ». Il faudrait donc définir en amont précisément pour chaque œuvre qui bénéficie de quelle part ensuite.

Par ailleurs, les faibles coûts de transaction des cryptomonnaies rendent possible les micropaiements. Ceux-ci peuvent s’avérer particulièrement intéressants au vu des faibles montants de transaction dans le domaine du streaming. Certains, comme Don et Alex Tapscott dans leur ouvrage Blockchain Revolution (2016), vont même jusqu’à parler de « micro-dosage » qui permettrait de payer le contenu en streaming en fonction des secondes regardées, c’est-à-dire payer des millièmes de centimes pour des millisecondes de vidéo. Mais cette idée reste surtout une façon d’illustrer les possibilités de la technologie, plutôt qu’une perspective probable.

3) Pour mieux connaître le public d’un artiste et s’adapter en conséquence

Les données récoltées permettraient de mieux connaître le public de l’artiste, afin d’améliorer la mise en valeur de sa musique en fonction de son public, ce qui manque aujourd’hui : « pendant vingt ans, on m’a proposé le même plan marketing, à savoir essayer de passer en radio, mais je ne passe pas en radio ! » explique ainsi Imogen Heap, chanteuse anglaise qui a décidé de mettre en vente un de ses derniers titres sur une plateforme blockchain. « Si un DJ en Italie passe mes morceaux, j’ai envie de faire quelque chose pour luiSi un artiste est intéressé par la mode, la cuisine ou, comme moi, la technologie, la blockchain peut l’aider à mieux se connecter à ces univers. »

Copie d’écran de la plateforme Ujomusic où la chanteuse Imogen Heap vend son titre

4) En apportant de la transparence dans une chaîne de valeur aujourd’hui opaque

Dans un rapport paru en 2015 intitulé « Rethink Music », le Berklee Institute of Creative Entrepreneurship écrit qu’« il arrive souvent que des montants soient payés au mauvais destinataire », et que « des parties importantes du revenu des droits d’auteurs finissent en dehors de la poche des artistes, dans une sorte de boite noire » où les véritables propriétaires ne peuvent pas être identifiés.

En outre, les détails spécifiques de certains deals étant parfois cachés derrière des accords de non-divulgation, les artistes et leurs managers ont du mal à savoir qui des labels, éditeurs ou organismes de gestion collective traitent les paiements.

La blockchain pourrait donc apporter de la transparence à cette chaîne de valeur particulièrement opaque, dans la gestion et la répartition des droits et des paiements.

Ceci est d’autant plus crucial que « le manque de transparence dans les flux financiers des nouveaux usages (streaming, téléchargements…) » est élevé, estime Philippe Astor, spécialiste de l’impact des nouvelles technologies dans l’industrie de la musique : « certains artistes ont l’impression de ne presque rien gagner avec ces usages online alors que le streaming par exemple est devenu la première source de revenu de l’industrie musicale aux Etats-Unis. Si on imagine que tout cet écosystème bascule sur un environnement de blockchain, on pourrait identifier tous les flux financiers de façon transparente. »

Source montage http://www.the-blockchain.com

5) Pour transformer la gestion et le rôle des billets de concerts

Philippe Astor imagine une émission de billets électroniques dont les droits de revente seraient reliés à des smart contracts. « Un smart contract pourrait déterminer le prix facial du billet et ses conditions de revente : par exemple, le droit de revendre le billet d’occasion mais uniquement au prix facial, ou à maximum 20% de plus que le prix facial mais avec une partie qui revient à la salle ou à l’artiste. Le smart contract pourrait aussi fixer une interdiction de revendre le billet sur un site non-approuvé au préalable. Dès lors, on pourrait avoir un marché secondaire où les règles sont fixées dès l’émission du billet. »

Il imagine également des conditions d’accès VIP inscrit dans un billet électronique « premium » : « par exemple la possibilité de mixer soi-même le son du concert dans des endroits VIP dédiés. Ou encore, lier au billet un droit d’accès permanent à une captation faite du concert : autrement dit, avoir accès après le concert à son enregistrement audio et/ou vidéo. C’est ce billet dont je suis le propriétaire (authentifié par la blockchain) qui donnerait l’accès à la captation. »

Pour creuser toutes ces possibilités, un seul mot d’ordre, selon lui : « expérimenter » !


Pour télécharger cette étude au format PDF: http://blockchainpartner.fr/industrie-musicale-et-blockchain-notre-etude


Focus : la blockchain supprimera-t-elle les intermédiaires dans l’industrie musicale ?

Point de vue n°1 : « Attendons-nous à une reconfiguration des intermédiaires » pour la Middlesex University, dans son rapport « Blockchain for Creative Industries » :

« Le plus probable est que les intermédiaires apportant de la valeur continuent d’exercer leur rôle, même s’il est possible que la répartition des revenus se fasse plus en faveur des artistes et des auteurs. S’agissant des éditeurs de musique, par exemple, même s’il arrive que leur fonction administrative soit à terme remplacée par la blockchain, ils devraient conserver leur rôle dans la négociation des paiements. Cela étant, avec les paiements instantanés de droit d’auteur, dont les montants seraient prédéfinis, les tierces parties pourraient toujours prendre une part mais occuperaient une position différente dans la chaîne de valeur ».

Point de vue n°2 : « Ne caricaturons pas le rôle des intermédiaires ! » pour Emily Gonneau, spécialiste du secteur :

« Attention à ne pas réduire les partenaires du développement de la carrière et des œuvres de l’artiste à de simples intermédiaires administratifs ou financiers. C’est un glissement de perceptions assez répandu, hérité des débats sur les majors et l’incapacité de l’industrie musicale à opérer la transition du numérique sans pertes et fracas. Pourtant, les pourcentages qui leur sont traditionnellement dévolus sont le reflet du travail de développement, et non simplement destinés à couvrir des marges. Si l’on prend l’exemple de l’éditeur, sa seule obligation envers l’auteur/compositeur est spécifiquement « d’assurer une exploitation permanente et suivie de l’œuvre » : c’est un travail artistique avant tout. Il ne faut pas l’invisibiliser : ce n’est pas la blockchain qui le révolutionnera ! Et ce d’autant plus que l’industrie musicale doit déjà arriver à s’entendre sur un certain nombre de problèmes pré-existants (compétition d’intérêts à ce stade plus forte que la nécessité de voir converger les différents acteurs). »


Zoom sur 3 principaux projets :

  • Ujo Music est une start-up utilisant la blockchain pour « créer une base de données transparente et décentralisée des droits d’auteurs, et automatiser les paiements grâce aux smart contracts». UjoMusic a notamment collaboré avec la chanteuse Imogen Heap pour sortir son titre « Tiny Humain » sur la blockchain Ethereum, en octobre 2015. Les utilisateurs étaient invités à créer un portefeuille blockchain sur ujomusic.com et à envoyer de l’ether [la devise d’Ethereum] à celui-ci. Une fois l’argent reçu sur le portefeuille, l’utilisateur devait envoyer l’argent à un smart contract, qui lui accordait une licence et lui remettait le fichier MP3, tandis que le paiement se faisait simultanément et directement à la chanteuse et aux autres membres de son équipe.
  • Dot Blockchain Music: collectif qui développe en opensource « un nouveau format de fichiers, .bc, reliés à une base de données mondiale distribuée de droits d’auteurs musicaux. Au lieu de transférer des fichiers musicaux en tant que mp3 avec des métadonnées et une image, le format .bc inclura tous les fichiers médias, métadonnées étendues, et les contrats digitaux qui stipulent leurs usages. Le format .bc fonctionnera comme un wrapper [sorte d’enveloppe contenant tous les éléments d’un fichier : audio, vidéo, métadonnées…], similaire à un fichier zip ». Le but est de « créer une façon juste et transparente pour les créateurs de faire exprimer leurs droits. »
  • MUSE est un réseau pair-à-pair spécialement conçu pour l’industrie musicale. Cette organisation vise à « constituer la fondation d’un nouvel écosystème pour le secteur, en servant à la fois de base de données mondiale pour les copyrights, de moyen de paiement pour toutes les transactions liées à l’univers musical, et d’outil pour simplifier les licences de travaux musicaux. Les fans peuvent interagir, participer et même bénéficier du succès de leurs artistes préférés. »
    La plateforme PeerTracks, qui permet aux artistes de recevoir directement les revenus générés par leurs œuvres, a ainsi choisi d’utiliser le réseau MUSE pour son service blockchain.

Et aussi : Resonate (lire aussi ici) ; Alexandria.

Le projet MUSE


Sources :
-Entretien avec 
Emily Gonneaufondatrice du label Unicum Music, co-fondatrice de l’agence Nuagency, enseignante à la Sorbonne, et auteure de L’Artiste, le Numérique et la Musique’ (2016).
-Propos de Philippe Astor et Cédric Claquin tenus lors de la conférence « La blockchain peut-elle sauver l’industrie du disque ? » au MaMa Festival 2016
Dossier « Blockchain : The operating system for music »
Rapport « Blockchain for Creative Industries » de la Middlesex University London
Dossier « Rethink Music » du Berklee Institute of Creative Entrepreneurship
-Nombreux articles dont « How blockchain can change the music industry » sur 
Techcrunch


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Concert de musiques de films au château de Regnière-Ecluse le dimanche 08 décembre 2019 à 15h

Concert de MUSIQUES DE FILMS

Dimanche 8 décembre 2019 à 15h

Chapelle du château de Regnière-Ecluse (80)

 Entrée libre - Libre participation aux frais

Réservations  : 06.62.79.80.91 (Yves RINALDI)

 

 

Quatuor MUSICARMONIA :

  • Anne GOLHEN, piano

  • Marjorie MISSEMER, flûte

  • Vincent FRIBERG, hautbois

  • Julien MORAUD, clarinette

 

Isabelle MALET, soprano

Arrangements : Eric CORMIER

 

PROGRAMME

 

1. Camille St SAËNS : L’assassinat du Duc de Guise, film muet d’André

Calmette (1908)

  • Introduction du 4ème tableau : Anne Golhen (piano)

  • L’assassinat : Quatuor Musicarmonia

 

2. Philip GLASS : The hours, film de Stephen Daldry (2002)

  • The poet acts : Quatuor Musicarmonia

     

3. Bernard HERMANN : Psychose, film d’Alfred Hitchcock (1960)

  • Extrait : Quatuor Musicarmonia

 

4. George GERSHWIN Porgy and Bess, film d’Otto Preminger (1959), d’après l’opéra de George et Ira Gershwin (1935)

  • Summertime : Isabelle Malet (soprano), Anne Golhen (piano)

     

5. Danny ELFMANN : Alice au pays de merveilles, film de Tim Burton (2010)

  • Extrait : Quatuor Musicarmonia

 

6. Nino ROTA : Suite sur des musiques de films de Frederico Fellini : Quatuor Musicarmonia

  • La Strada (1959)

  • Amarcord 1973)

  • La dolce vita (1960)

  • Les Clowns (1971)

  • Il Bidone (1955)

  • Huit et demi (1963)

 

7. Shigeru UMEBAYASHI : In the mood for love, film de Wong Kar-wai (2000)

  • « Yumeji’s theme » : Marjorie Missemer (flûte), Anne Golhen (piano)

 

8. Georges DELERUE : Suite sur des Films de Jean-Luc Godard et François Truffaut

  • Le Mépris, film de Jean Luc Godard (1963) : Quatuor Musicarmonia

  • Les deux anglaises et le continent, film de François Truffaut (1971) : Marjorie Missemer (flûte), Julien Moraud (clarinette) et Vincent Friberg (hautbois)

  • Le dernier métro, film de François Truffaut (1980) : Anne Golhen (piano)

 

 9. Harold HARLEN : Le Magicien d’Oz, film de Victor Fleming (1946)  

  • « Over the rainbow » : Isabelle Malet (soprano), Anne Golhen (piano)

 

10. Ennio MORRICONE : Extraits de musiques de films

  • « Cantabile », extrait de la musique du film Cinéma Paradiso de Giuseppe Tornatore (1989) : Vincent friberg (hautbois) et le Quatuor Musicarmonia

  • Suite sur les musiques des films Love Affair de Glenn Gordon Caron (1994), La Califfa d’Alberto Bevilacqua (1970), Cinéma Paradiso de Giuseppe Tornatore (1989) et Missionde Roland Joffé (1986) : Quatuor Musicarmonia

     

11. Michaël NYMANN : Extraits de musiques de films

  • « Chasing sheep », extrait de la musique du film Meurtre dans un jardin anglais de Peter Greenaway (1982) : Quatuor Musicarmonia

  • « My heart asks pleasure first », extrait de la musique du film La leçon de piano de Jane Campion (1993) : Anne Golhen (piano)

  • « Here to there », extrait de la musique du film La leçon de piano de Jane Campion (1993) : Julien Moraud (clarinette), Anne Golden (piano) 

  • « An eye for optical theory », extrait de la musique du film Meurtre dans un jardin anglais de Peter Greenaway (1982) : Quatuor Musicarmonia

 

Durée du concert : 1h10

Concert du Trio Améthyste du 21 novembre 2019

Les concerts MUSICOMPOSER

présentent

 Le Trio Améthyste

« Musiques d’hier et d’aujourd’hui »

 Jeudi 21 Novembre 2019 à 20h00

Eglise du Bon-Secours

20, rue Titon

75011 PARIS

Métro Faidherbe-Chaligny

PROGRAMME

Jean-Paul DAVEDRAL : « Romance »                                      

Philippe DELAPLACE : « Jardins Secrets »   -  4 mouvements : Jardin Renaissance,

Jardin Chinois, Papillon & Jardin Suspendu 

Vincent FRIBERG : « Le Petit Bohémien »                                   

Philippe GAUBERT : « Pièce Romantique »   

Charles LEFEBVRE« Ballade »           

Claude DEBUSSY« Trio en Sol Majeur »

 La partie de violon a été transcrite pour la flûte par Carmen JAIMES MARIN

  LE TRIO AMETHYSTE

Le « TRIO AMETHYSTE »  composé d’une flûte, d’un piano et d’un violoncelle, s’est donné comme but de promouvoir le répertoire écrit pour cette formation depuis le 18ème siècle et jusqu’à nos jours.

Une tournée en Colombie en 2017,  plus particulièrement orientée sur le répertoire français, a fait découvrir aux interprètes des œuvres méconnues comme le trio de Jean FRANCAIX, les « Aquarelles » de Philippe GAUBERT ou encore le trio de Louise FARRENC (rare compositrice du 19ème).

Le « TRIO AMETHYSTE » a sans doute encore beaucoup d’œuvres à faire émerger des cartons du temps mais n’hésite pas à transcrire des œuvres initialement écrites pour le trio avec violon. Carmen JAIMES a ainsi transcrit avec bonheur le célèbre trio en Sol Majeur de Claude DEBUSSY.

Les compositeurs ont su renouveler la palette des couleurs et  sonorités produite par cette formation en usant de différentes façons du contraste entre les timbres de ces trois instruments mais aussi de leurs couleurs spécifiques.

Puisse cette belle formation apportée sa contribution originale au grand répertoire de la musique de chambre ! Les interprètes n’hésitent pas à commenter les œuvres par de courtes indications historiques ou musicologiques.

 

Carmen Alicia JAIMES MARIN, Flûte. Née à Bucaramanga en Colombie, elle étudie la flûte traversière avec Santiago SIERRA à l’Université Autonome de Bucaramanga. Elle participe à de nombreux concours et festivals en Amérique du Sud. En septembre 2008, elle entre au conservatoire Marcel DUPRE à Meudon dans la classe de François VEILHAN. Elle y obtient son Diplôme d’Etudes Musicales avec mention Très Bien à l’unanimité pour la flûte et la Musique de Chambre. En 2010, elle rejoint Marc BEAUCOUDRAY au conservatoire Régional de Saint-Maur-des-Fossés pour se perfectionner en flûte traversière. Elle joue dans de nombreux orchestres d’Île de France. Admise à l’Ecole Normale de Paris en 2016, elle y obtient le Diplôme Supérieur de Musique de Chambre.

 

Antoine DIDRY-DEMARLE, Piano.  Remarqué dès l’âge de 12 ans au Concours National Léopold BELLAN à Paris, il bénéficiera très tôt des conseils de grands pianistes comme Brigitte ENGERER. Il se produit au Grand Théâtre de Genève sous la baguette de grands chefs comme Heinz HOLLIGER. Lauréat 2003 du Concours International de Piano Citta di Moncalieri, il est l’invité de nombreux festivals dans le monde. En 2007, il fonde le Duo Métamorphoses avec Andrea CORAZZIARI. En 2010, il gravele CD Images Croisées, avec des oeuvres de DEBUSSY, BRAHMS et LISZT. Membre du Trio THALBERG depuis 2012, il accorde désormais une grande part de son activité à la musique de chambre. Il est aussi professeur de piano au Conservatoire de Paris XIe

 

Frédéric BORSARELLO, Violoncelle.Frédéric BORSARELLO commence l'étude du violoncelle à l’âge de sept ans. Après des études au Conservatoire de Boulogne Billancourt sous la direction de Jean BRIZARD, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, à 14 ans, dans la classe de Paul TORTELIER. Il en sort avec un Premier Prix de Violoncelle et un Premier Prix de Musique de Chambre. Il participe à de nombreuses productions de l'Ensemble Inter contemporain sous la direction de Pierre BOULEZ et de l'Ensemble Orchestral de Paris. Pendant 10 ans, il sera membre du « Quatuor RAZUMOWSKY » avec lequel il enregistre quatre CD. Il obtient un Premier Prix au Concours International de Naples. Il est professeur de violoncelle au Conservatoire de PARIS XIe et violoncelle solo de l'Orchestre de Chambre de Versailles. Membre de la SACEM, il est l'auteur de 30 pièces pour violoncelle.

LES COMPOSITEURS DE MUSICOMPOSER PARTICIPANT AU CONCERT

 

Jean-Paul DAVEDRAL.Jean-Paul Davédral est né en 1938. Très tôt il s'est mis au piano et s'est intéressé à la composition. Il a suivi ses premiers cours d'harmonie avec Marc Pinchard et plus tard, a bénéficié des conseils de Roger Calmel. Sa carrière de professeur de Mathématiques l'a amené à beaucoup voyager à l'étranger et il a pu faire jouer plusieurs de ses oeuvres (Brésil, Haïti, Turquie). Il réside aux Sables d'Olonne où il participe à divers concerts. Quelques-unes de ses oeuvres de musique de Chambre ont été éditées chez Gérard Billaudot.

 

 

Philippe DELAPLACE. Formé à la clarinette à 13/14 ans dans un orchestre d’harmonie, il se consacre d’abord à des études scientifiques et techniques et ne reprendra ses études musicales qu’à 24 ans au Conservatoire de Rueil-Malmaison. Il y découvre le chant choral avec Roland LEMÊTRE et fonde une chorale au sein de son entreprise. Il fréquente aussi la classe d’harmonie de Francine AUBIN puis rejoint la classe de composition de Philippe LEROUX au conservatoire de Nanterre en 1989. Il pratique la composition depuis toujours mais plus assidûment depuis quelques années : œuvres pour  piano, trio avec flûte, quintette à vents, quatuor à cordes etc.

 

Vincent FRIBERG. Il a fait des études de hautbois et de piano (Bourg-la-Reine). En 1978, 1er prix de hautbois au CNSMP avec P. Pierlot, il entreprend l’étude de l’harmonie avec J-C Raynaud. Membre de la SACEM depuis 1988, son CD de musique de chambre « Le cœur et la mémoire »paraît en 2000. Ses partitions sont éditées chez Fertile Plaine et Fortin. Professeur de hautbois (conservatoires de Brunoy, Bussy St Georges et Clermont de l’Oise), il joue avec l’Orchestre « Bel Arte », l’ensemble « Arte Musicale » et le « Quintette à Vent du Val d’Yerres ».

Le domaine de Regnière-Ecluse (80)

MusiComposer, en partenariat avec l’Association du Domaine de Regnière-Ecluse, organise durant la saison 2019-2020 une série de 3 concerts dans la chapelle du château.

Ils auront lieu les dimanches 13 octobre, 8 décembre 2019 et 19 avril 2020 à 15 heures. Ils seront suivis d'une présentation des espaces de réception du château ainsi que d'un verre de l'amitié.

Ces concerts ont été rendus possibles grâce à l'appui du président de l'association et auteur de la résurrection du lieu depuis 1962 : M. le comte Raymond de Nicolay.

Avant de vous y rendre (le domaine est ouvert à la visite), présentons en succinctement l'histoire :

 

Le château de Regnière-Ecluse et son domaine

Regnière-Ecluse est un domaine unique en son genre, occupé depuis 10 siècles par la même famille. Vers 1030, il passe de l’Abbaye de Saint-Riquier, toute proche d’Abbeville (dont le nom vient du rôle important joué par l’abbé) ? à la famille Tyrel de Poix, ancêtres de l’actuel descendant occupant les lieux.

C’est au Comte Herman d’Hinnisdal, possesseur du domaine dès 1831, que l’on doit le visage actuel de la propriété. Il souhaitait en faire une résidence familiale sur le modèle des demeures aristocratiques d’Ancien Régime, avec autour de la maison et du parc à l’anglaise, de vastes aménagements forestiers dédiés à la chasse et la sylviculture, et au nord du domaine une grande exploitation agricole ultra moderne pour l’époque : la ferme modèle du « Franc Picard », située sur le territoire de Vron.

 

Extrémité Est de l'aile Sud du château (cour d'honneur), dominant le village de Regnière-Ecluse

et la vallée de la Maye.

 Dès 1842, des avenues qui serpentent jusqu’au château sont aménagées, tandis que les bois au-delà de l’enclos du parc sont parcourus de chemins rectilignes se croisant en plusieurs carrefours forestiers.

A force d’achats et de réaménagements, Herman d’Hinnisdal réussit à créer un domaine paysager d’environ 1100 hectares.

De plus, il transforma le vieux manoir en une demeure de style « gothique troubadour », un genre très à la mode dans la première moitié du XIXe siècle. Enfin, des archives conservées, maintenant classées « archives historiques », décrivent au jour le jour, la vie de la propriété depuis les années 1540.

L’armée anglaise occupa, pendant la Première Guerre Mondiale, le château et le parc qui se trouvèrent à l’abandon de 1918 à 1939 ; à son tour, l’armée allemande y établit un hôpital jusqu’au dernier jour de la Seconde Guerre Mondiale. Puis une colonie de vacances occupa les lieux jusqu’en 1962, date à laquelle commencèrent les travaux de restauration qui permirent le retour des descendants des Tyrel de Poix, des Soyecourt et des Hinnisdal.

Façade Nord du château, face au parc, avec la chapelle au 1er plan, à droite.

Depuis cette date, le comte Raymond de Nicolay déploya d’immense efforts pour ressusciter le domaine, réintégrant les terrains qui en faisait partie et qui en avaient été aliénés, restaurant le château et ses dépendances et procédant à une reconstitution minutieuse des décors et de l’ameublement, notamment à partir d’éléments originaux retrouvés sur le marché de l’art et acquis par lui, afin de redonner redonner à l’ensemble son lustre d’autrefois. Pour l’anecdote, lorsque M. de Nicolay revint dans le château, le seul élément de décor qui y subsistait était un trophée de chasse qui trône désormais dans l’entrée du château, une inscription rappelant le rôle de rescapé de l’objet. De même, c’est en retrouvant par hasard une ferrure de porte dans le parc qu’il put faire refondre l’ensemble des ferrures en bronze doré ornant les nombreuses portes du bâtiment, lesquelles en avait été dépouillées au gré des vicissitudes historiques que le domaine connut avant l’œuvre salvatrice de M. de Nicolay. Certains décors purent être restaurés grâce aux dessins des frères Duthoit, les sculpteurs qui furent chargés au XIXème siècle par Herman d’Hinnisdal, de l’ensemble du décor sculpté du château, extérieur et intérieur et dont les projets sont aujourd’hui conservés dans les archives départementales de la Somme. On leur doit, entre autres, la restauration de certaines parties sculptées de la cathédrale d’Amiens.

Les auditeurs des concerts donnés par MusiComposer dans la chapelle pourront en admirer de beaux exemples.

 Vue de la chapelle, du coté de l'entrée surplombée d'un calvaire en bas-relief des frères Duthoit

De nos jours, le domaine s’étend sur 810 hectares, le mobilier est reconstitué, le château restauré, et les rénovations nécessaires à sa bonne conservation se poursuivent encore actuellement. Il constituait jusqu’en 2008, le plus grand domaine détenu en mains privées de France, offrant un panorama complet des activités exercées dans ce type d’entité à la fois politique (une seigneurie), culturelle (un patrimoine architectural et artistique) et économique (un terroir) : château résidentiel, dépendances, parc paysagé, domaine cynégétique, agriculture et élevage, pêche, sylviculture et même présence de ruches bénéficiant de la variété des essences et de la flore formant l’espace naturel enchanteur de Regnière-Ecluse, avec son relief vallonné, ses vallées fluviales verdoyantes, ses forêts « cathédrales » et son bocage fleuri si caractéristique. La proximité de la forêt de Crécy-en-Ponthieu et du célèbre champ de bataille éponyme de la Guerre de Cent Ans (26 août 1346), participe à l’aura du lieu.

Depuis 2008, le Domaine de Regnière-Ecluse a rejoint les sites du Conservatoire du littoral qui, avec l’Association pour la sauvegarde et la valorisation du Domaine millénaire de Regnière-Ecluse, assure la pérennité des lieux pour la transmission de cet important patrimoine aux générations futures. La présidence de l’association est assurée par l’artisan de la résurrection du lieu, M. de Nicolay.

La cour d'honneur du château, en direction du noyau Renaissance (gros pavillon carré à l'arrière-plan).

Le Conservatoire du Littoral et le Domaine de Regnière-Ecluse

Conformément à la décision de son conseil d’administration en date du 22 février 2007, le Conservatoire du littoral valide le projet d’acquisition du Domaine à la demande de son dernier propriétaire, Raymond de Nicolay, dans le but de préserver à l’avenir cet ensemble patrimonial exceptionnel menacé d’éclatement à chaque génération par les partages successoraux. Cette perspective a conduit les deux fondateurs (le Conservatoire du littoral et la famille de Nicolay) à créer « l’Association du Domaine de Regnière-Ecluse » afin d’assurer la sauvegarde et la valorisation du site.

Cette association a la gestion de l’ensemble du patrimoine immobilier du Domaine mais également de nombreux biens mobiliers liés à l’histoire du château et de la famille dont Monsieur de Nicolay a fait l’apport par acte notarié à l’association. A cette fin, le Conservatoire confie la gestion des terrains détenus en pleine et en nue-propriété sur le domaine par le biais d’une convention de partenariat signée avec l’association en application de l’article L322-9 du code de l’environnement.

L'escalier d'honneur donnant sur le 1er étage du château et desservant  la bibliothèque et les appartements privés.

 

L’association a pour objet de garantir la continuité de l’œuvre de Monsieur Raymond de Nicolay visant à la conservation, la restauration, la valorisation, la gestion et la promotion du domaine exceptionnel de Regnière-Ecluse, des biens immobiliers et mobiliers d’intérêt historique et culturel que le château contient.

 

Les objectifs de l’association sont :

1er Objectif : régir de façon pérenne les biens immobiliers et mobiliers du domaine de Regnière-Ecluse afin d’en assurer l’intégrité, tel que prévu à l’acte de cession du domaine et poursuivre l’achat, la vente ou l’échange de biens liés à l’histoire du site.

2ème Objectif : administrer et gérer le domaine de Regnière-Ecluse afin d’en assurer la mise en valeur et l’aménagement, et constituer à cette fin des partenariats publics et privés.

GALERIE :


L'autel de la chapelle

Vue de la cour d'honneur, par le passage d'accès aux écuries

Vue de l'angle Nord-Ouest de la cour d'honneur, avec la chapelle en arrière-plan

Vue de la salle-à-manger

Vue de la façade Est, avec sa terrasse. Au 1er plan, à droite, le pavillon du XVIème siècle, abritant le grand salon (au rez-de-chaussée) et la bibliothèque (au 1er étage), constitue la partie la plus ancienne du château, avant les travaux d'extension du XIXème siècle qui conférèrent à l'ensemble sa physionomie néo-gothique actuelle. 

Vue de l'intérieur de la chapelle

Vue du petit jardin français s'ouvrant sur le parc paysagé.

Le passage d'accès à la cour d'honneur par la cour des écuries ; il constitue aujourd'hui l'entrée principale du château.

Détail d'un avant-corps donnant sur la cour d'honneur, avec fronton de fenêtre sculpté, de style néo-gothique. Les 3 premières assises sont faites d'une alternance de blocs de calcaire et de pavés de silex, maçonnerie caractéristique de la Picardie maritime.

Vue de la cour d'honneur, constituant la façade Sud du château,  donnant sur la vallée de la Maye et le village de Regnière-Ecluse

Vue sur la Façade Nord du château, donnant sur le parc. L'avancée à gauche donne sur l'escalier d'honneur et constituait jadis l'entrée principale du château. On distingue la chapelle en surplomb, située à l'autre extrémité de la façade.

Vue des 2 tourelles de l'angle Sud-Ouest de la façade Sud.

Vue de la double-volée de l'escalier d'honneur en bois sculpté

Vue du ciel de la voûte de la chapelle ornée d'un ciel étoilé et du calvaire des frères Duthoit

Programme du concert du dimanche 13 octobre 2019, 15h

de l’ENSEMBLE MUSICARMONIA

Interprètes :

  • Anne GOLHEN, piano

  • Cécile LANGLET, flûte

  • Vincent FRIBERG, hautbois

  • Véronique DUFOUR, cor anglais

  • Julien MORAUD, clarinette

  • Philippe GAILLARD, basson

  • Norbert VERGONJANNE, cor 

Entrée libre, Libre participation aux frais 

 

Œuvres au programme 

  1. Jean-Paul DAVEDRAL : « Remords & Apaisement »  pour clarinette et piano (4’40) ; Julien MORAUD (clarinette) et Anne GOLHEN (piano) 

  2. Jean-Louis PERU : « Vrina » Grand Solo de Clarinette  (5'30) ;  Julien MORAUD (clarinette) 

  3. Eric SATIE : « 1ère Gymnopédie » pour piano (4’30) ; Anne GOLHEN (piano). 

  4. Jean-Louis PERU« Hudre» - Quintette à vents et piano (7’30) ;  Céline LANGLET (Flûte), Vincent FRIBERG (Hautbois), Julien MORAUD (Clarinette), Philippe GAILLARD (Basson), Norbert VERGONJANNE (Cor) et Anne GOLHEN (piano).

  5. Richard WAGNER« Solo de Tristan» - Solo pour Cor anglais (3’30) ; Véronique DUFOUR (Cor anglais).

  6. Jean-Louis PERU« Diatore» - Trio pour hautbois, cor anglais et cor (4’30) ; Vincent FRIBERG (Hautbois), Véronique DUFOUR (Cor anglais) et Norbert VERGONJANNE (Cor).

  7. Véronique DUFOUR : «  Quintette à Vents », 1er Mouvement, (5’00) ; Céline LANGLET (Flûte), Véronique DUFOUR (Hautbois), Julien MORAUD (Clarinette) et Philippe GAILLARD (Basson) et Norbert VERGONJANNE (cor).  

  8. Claude DEBUSSY : « Pagodes »  pour piano (6'00) ; Anne GOLHEN (piano).  

  9. Camille SAINT-SAENS« Le Cygne» - Transcription pour cor anglais et piano (3’00) ; Véronique DUFOUR (Cor anglais) et Anne GOLHEN (piano). 

  10. Vincent FRIBERG« Sonatine en Trio» - Trio à vents (10’00) ; Vincent FRIBERG (Hautbois), Véronique DUFOUR (Cor anglais) et Julien MORAUD (Clarinette).  

  11. Eric CORMIER« A musical portrait of Steve Jobs » - Quatuor à vents et piano (12’00) ; Céline LANGLET (Flûte), Vincent FRIBERG (Hautbois), Julien MORAUD (Clarinette), Philippe GAILLARD (Basson) et Anne GOLHEN (piano). 

 

 Réservations : 06.62.79.80.91 (Yves RINALDI)

 

 

 

 

 

https://regniereecluse.wordpress.com/

EVOCATIONS LYRIQUES : Umberto RUSSO et autres poètes

Jeudi 6 juin 2019

19h30

 

Eglise du Bon-Secours

20, rue Titon, 75011-PARIS

Métro Faidherbe-Chaligny

 

Concert lyrique

EVOCATIONS LYRIQUES

Umberto Russo et autres poètes

 

Le jeudi 6 juin 2019, à 19h30 se déroulera le concert lyrique intitulé "EVOCATIONS LYRIQUES, Umberto Russo et autres poètes", en l'église du Bon-Secours, 20, rue Titon, 75011 - Paris (métro Faidherbe-Chaligny)

Il y aura des œuvres du répertoire (MENDELSSOHN, DVORAK, IBERT) mais surtout des créations des compositeurs de MusiComposer : Eric CORMIER, Vincent FRIBERG, Christophe FRIONNET, Jean-Louis PERU, Yves RINALDI et Olivier TEITGEN, sur des œuvres du poète contemporain Umberto RUSSO, ainsi que sur des poèmes et textes de Stéphane BATAILLON, Tilda REINITZ, Victor HUGO et Johann Wolfgang von Goethe

Les mélodies, duos et trio seront interprétés par :

  • Isabelle MALET, soprano
  • Albin MENANT, ténor,
  • Philippe SCARAMI-MOIROUD, baryton-basse



Ils seront accompagnés au piano par Takako IGARASHI-PENTIER

Programme :

  1. Et … le poète parla (Y. RINALDI) : Albin MENANT / Isabelle MALET
  2. Zembra (J.-L. PERU) : Isabelle MALET
  3. Imagine un bateau (Y. RINALDI) : Albin MENANT
  4. Valse du temps qui passe (J.-L. PERU) : Philippe MOIROUD-SCARAMI
  5. A l'écoute du temps (V. FRIBERG) :Isabelle MALET
  6. Les oiseaux messagers (Y. RINALDI) : Philippe MOIROUD-SCARAMI
  7. Crépuscule à Takelsa (E. CORMIER) : Albin MENANT / Isabelle MALET
  8. Le bananier (O. TEITGEN) : Philippe MOIROUD-SCARAMI
  9. C'est en septembre (J.-L. PERU) : Albin MENANT
  10. Le lac (C. FRIONNET) : Philippe MOIROUD-SCARAMI
  11. La paix (Y. RINALDI) : Albin MENANT / Isabelle MALET
  12. Chanson du Duc et chanson à Dulcinée (J. IBERT) : Philippe MOIROUD-SCARAMI
  13. Air à la lune (Rusalka) (A. DVORAK) : Isabelle MALET
  14. Die Liebende schreibt (F. MENDELSSOHN) : Albin MENANT
  15. A toi, pour toujours, mon amour (Y. RINALDI) : Albin MENANT / Isabelle MALET / Philippe MOIROUD-SCARAMI



Venez nombreux à ce concert de clôture de la saison 2018-2019
Entrée libre (libre participation aux frais)
Un verre de l'amitié vous sera offert à l'issue du concert

 

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