Enchaînement intéressant, créant une ambiance quelque peu ésotérique et anxiogène ...On peut s'interroger sur le choix du titre, mais ceci est une affaire d'intimité entre le créateur et son oeuvre, et puis j'ai toujours dit que le sitre d'une oeuvre et tout à fait secondaire alors ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer à ergoter !
Re: Des larmes de Rê est né le monde
12 years, 2 months ago #148
Chris
( Visitor )
Ambiance de sérénité pour moi, poétique, un peu suspendue (au commencement... etc. etc.)
Son très épuré
Le bruit de porte qui s'ouvre (?), vers le début de la deuxième minute me séduit moins : est-ce le tout premier regard sur le monde qui vient de naître ?
Et puis, en plein dans l'ambiance "planante", le lecteur me coupe la chique brusquement : est-ce normal ?
j'ai mis le lien vers mon site car je n'arrive pas à insérer un player directement dans le forum. ce n'est pas normal du tout que le lecteur coupe brusquement à quelques minutes, la pièce dure plus de 10 minutes.
Last Edit: 12 years, 2 months ago by nicolasmarty.
Re: Des larmes de Rê est né le monde
12 years, 2 months ago #153
Chris
( Visitor )
Là, ça va mieux...
Comme l'auteur m'y invite dans le préambule joint, je laisse émerger des impressions diverses
Voici ce que ça donne en ce qui me concerne :
- Une symbolique de la création dans le mariage successif des éléments, l'eau, puis le feu
- Thalassa et Vulcain à l'oeuvre dans un temps étiré à l'infini : excellent...
- Naissance (cris d'enfants ?)
- Le coucou : la vie s'est emparée du rivage et une symbolique mère/forêt primitive s'établit - on se rapproche de la naissance de l'homme
Musique concrète et symbolisme font donc bon ménage pour planter une succession de décors très reconnaissables et bien enchaînés dans une logique interne rigoureuse, jamais laborieuse ou délayée
Un coeur qui bat : c'est l'irruption de l'humain au sein d'un univers jusque là purement cybernétique, et avec lui débarque l'émotion sur fond de paroles échangées comme lorsqu'on se déplace dans une foule - on est en ville, dans LA ville,après 4.5 milliards d'années... et l'inévitable question : Où allons-nous ?
Oeuvre remarquable à tous points de vue, pétrie de métaphysique, construite, transparente et profonde simultanément