Pièce à 4 mains dédié à mon ami Christophe FRIONNET
Ecrite dans la foulée de "La Comtoise", elle s'inspire cette fois d'une volée de cloches avec les harmoniques et les musiques subliminales qu'elle peut évoquer. Les périodes de battement différentes entre les cloches engendre des phénomènes complexes qui sont ici rationalisés en terme de contre-temps qui peuvent parfois rappeler les rythmes heurtés du tango.


Maquette vidéo avec score disponible sur you tube

C'est effectivement une suite logique à la Comtoise mais ici avec logiquement plus de légèreté. J'ai parfois cru entendre certains motifs furtifs proches de l'univers sonore des Gnossiennes de Satie. Là aussi, la conclusion est brutale, comme un rêve qui se rompt.

Amitiés,

Yves

Merci Yves pour ton écoute attentive de cette "Volée de Cloches" qui fait très logiquement suite à La Comtoise mais à quatre mains cette fois, condition nécessaire pour faire sonner deux à trois cloches avec des volées naturellement décalées d'où les syncopes rythmiques et harmoniques qui sont sensé nous faire voyager, en Orient d'abord avec ces appogiatures et couleurs modales qui peuvent rappeler celles des Gnossiennes de Satie (surtout au début, Bravo Yves !). Dans la partie centrale, les cloches semblent plutôt nous entraîner dans le Pays du Tango dont on perçoit en filigrane le rythme ou les harmonies caractéristiques (réminiscences de Piazzola ?). Puis l'on retourne vers l'Orient entrevu au début avec un élargissement du mode initial et une fin assez soudaine.

Musiques subliminales, oui, gnossienne, oui (surtout le rythme), tango? pourquoi pas…
Bref c'est très chouette mais dans le genre je préfère la forme très épurée de la comtoise. Peut-être cette impression tient-elle à l'enregistrement : le piano résonne "sec", il fait insuffisamment la cloche, en particulier à la fin.
Au pianiste dédicataire, Christophe FRIONNET de se mettre au travail sur son Steinway : avec une "rere" bien construite pour faire le 4 mains (ou simplement avec un(e) autre pianiste) ?