Voici NEOLE - Op: 85 petite pièce d'allure assez classique pour flûte et piano. Elle montre entre autre et avec une certaine bonne humeur, la légèreté et l'agilité de la flûte.

Cette pièce a été jouée pour la première fois par Marjorie MISSEMER à la flûte et Jean-Baptiste MILON au piano, au concert MUSICOMPOSER du 28 Mai 2011 à la CITE INTERNATIONALE DE PARIS

Bonjour Jean-Louis,

C'est une belle pièce que vous avez là.
Mais la flûte semble lutter pour réussir à poser ses notes. Je ne connais pas assez l'instrument pour dire s'il s'agit uniquement de l'écriture (bien que parfois elle semble un peu disproportionnée, notamment quand vous demandez un mezzo-piano au-dessus de la clé de sol) ou bien de l'instrumentiste (qui a l'air bon, bien que la flûte soit légèrement désaccordée).

La question de la tessiture de la flûte me paraît ici difficile, dans une pièce ou on a d'une part cet instrument pour lequel une montée en hauteur entraîne assez inévitablement une montée en intensité, et d'autre part le piano, instrument égal en tout pour lequel c'est l'instrumentiste et/ou le compositeur qui décident des relations entre hauteur et intensité. La flûte prend donc énormément le dessus, se rapprochant de la voix, ce qui est dommage, parce que la partie de piano est tout aussi intéressante.
Peut-être cette impression est-elle aussi due à l'angle d'enregistrement ?

Pièce très poétique, en tout cas. L'écriture classique ne vous fait pas défaut ! Mais comme toujours, j'ai tendance à attendre des incursions d'autres milieux dans de telles pièces (transformant une pièce "dans le style romantique" en pièce post-moderne - c'est une esthétique particulière, je veux bien vous l'accorder).