"de La sarabande "
C'est vrai, mesure 1, le silence est si bref qu'on ne le voit pas,
on n'écrit que rarement un silence en début de phrase monophonique, .
par contre je trouve
la double croche de la 2 eme mesure bien plus
mordante que l'inévitable "croche" suivie d'une noire pointée, d'autant que toute la mélodie de la clarinette a suffisamment de rondeur et d'équilibre pour supporter ce détail. La clarinette reprend le même schéma mesure 18.
Le piano n'est pas toujours tonal ni consensuel , ici il est très indépendant, et certaines harmonies rappellent l'esprit des
ménades, ces accords de 7 eme renversés, qui dessinent un léger chromatisme et provoquent quelques dissonances, justement sont intéressants, et empêchent le trop "musicalement correct" ou mielleux...
quant au basson qui dialogue avec la clarinette sans ce soucier de l'accompagnement, c'est un parti pris, il tourne un instant le dos à sa fonction de basse (voire de basse continue.)
Parfois même le piano se permet de quitter cette fonction et reprend le devant de scène ,
on devine que le compositeur est pianiste( mes. 89 à 96 par exemple)
Belle modulation d'ailleurs mes. 96 à 97 et suivantes...
Un seul bémol à cette pièce : le basson pourrait être encore plus présent et ...mordant.
mais c'est vrai que les goûts sont très divers, et surtout très personnels ! ( La Palisse ne dirait pas mieux )
Emilie