Très sec et autoritaire? Je ne sais pas, c'est une marche dynamique dans la forêt, simplement. Cela se veut une rupture sur la fin du 2e mouvement, très alanguie.
Mais l’enregistrement donne peut-être cette impression qui n'est pas voulue. Question d'interprètation, peut-être.
Merci de ton écoute et à bientôt.

Je pense en effet qu'une interprétation en concert pourra réduire notablement cet effet mécanique.
Vite, jouons-le!

Heureux de t'entendre à nouveau ce tutoiement venant de ta demande sur feu musicomposer.

Musicalement, tu es plus près du diamantaire que du chocolatier: le son est très pur et beau comme se plait à le souligner notre Nicolas Dimetri, et la musique aussi est bien tranchée, serais-je tenté de dire, comme la ligne claire de Hergé pour ses albums Tintin.

Le piano par moments par ses notes brèves et rapides et répétitives me paraît un peu cogneur mais il s'agit ici peut-être d'un effet logiciel qu'une interprétation en réel nuancerait sans doute quelque peu. Pour le moment, si j'étais une enclume, je demanderais peut-être un peu de répit au forgeron JLF... Mais plus j'y pense, plus je serais porté à croire qu'il s'agit d'un effet logiciel.

C'est un peu un «mixte» atonal/tonal, et vers la mesure 45 c'est plutôt tonal, ceci n'étant pas une critique.

Cette musique est un beau travail, tout à fait digne d'être écoutée en concert, bien travaillée par un diamantaire.

J'ai écouté à plusieurs reprises et pourrait sans doute relever de petits coins moins plaisants. Je n'en ai pas envie et m'en tiens à l'observation que je te fais plus haut ici, en gras: si j'avais écrit cela tel que tu l'as fait, je l'assumerais pleinement sans y revenir.

Alors donc, continue mon cher. Je t'y encourage!

Merci,merci pour ces écoutes !
Concernant ce piano cogneur (il l'est, c'est effectif!) j'avais fait un premier enregistrement où il l'était moins, il y a qqs mois. Entretemps, j'ai corrigé la partition, et réenregistré; c'est moins bon qu'avant. Mais j'espère l'entendre jouer par de vrais interprètes, alors je n'y touche plus...

A la lecture de la partition et à l'écoute je suis surpris par le choix de la polytonalité (si je me trompe pas sur tes intentions) ex mes 237 le violon a modulé apparemment en do min avec trois bémols , le cello a toujours 4 bémols à la clé et joue un do et le piano n'a rien à l'armure et joue des accords de couleurs en mouvement parallèle à la basse. Quant à l'influence du jazz elle ne me paraît pas évidente, l'écriture est plutôt binaire que ternaire, les premiers temps sont privilégiés et les compositions des accords ne me paraissent pas répondre aux dispositions des "voicings" du jazz. Non je crois que Jean-Louis écrit du Foucart pur et dur et je ne perçois pas vraiment une infuence de compositeurs du passé ou actuel sur sa musique. Comme Nicolas, je suis un fervent du deuxième mouvement davantage que des deux autres.Il ya un gout de l'apreté, du grincement, de la phrase qui s'interrompt brusquement, qui, parfois m'enchante , parfois me déroute.Il n'y a pas la tentation du joli , des harmonies post debussystes, c'est plus abrupt et donc personnel, c'est là l'essentiel .

Eric

Merci Eric pour ton analyse.

Polytonalité... Oui, mais pourquoi est-ce surprenant? Est-ce parce que j'ai mis des armures différentes, OK, ce n'est pas courant. Mais si je n'avais rien mis à la clé au violon et au cello, comme pour le piano, aurais-tu été surpris?
En fait, j'ai fait ça pour que la partition soit plus lisible, plus facile à jouer pour cahque instrumentiste.
Je ne suis pas sûr du résultat. On verra (peut-être )